C’est dans un petit salon feutré des locaux de la société Ephelide à Paris que nous retrouvons Brian et Paul des Bell X 1, pour la promotion de leur dernière album « Blue lights on the runway ». Après une brève présentation de notre webzine par notre président bien aimé, l’interview commence.
Rencontre avec un groupe sympathique pour une interview dans la bonne humeur, calé dans un canapé tout cuir ultra confort et en toute simplicité.
-Malgré le fait que vous ayez déjà enregistrez 3 albums, vous êtes surtout connu en Irlande, votre pays d’origine, mais aussi l’Angleterre. Vous débarquez désormais en France. Pourriez-vous nous rappeler brièvement qui vous êtes ?
He bien, pour résumer, nous sommes un groupe de rock composés de 4 membres. C’est notre quatrième album. Ca fait 10 ans qu’on tourne ensemble et pour nous cet opus est aussi l’occasion de fêter un anniversaire. On fait bien sur du rock, mais de façon générale, on essaye d’être le plus créatif possible dans le sens où on a toujours voulu se démarquer d’un album sur l’autre, être en perpétuelle évolution.
C’est un peu la voie de l’artiste d’après nous. On ne voie pas l’intérêt de sortir un album, et que le suivant soit une sorte de réplique.
-Vous en êtes à votre quatrième album, et là, vous décidez de vous produire en France. Comment expliquez-vous votre choix ? Pour vous c’était le bon moment? En plus, vous avez participez aux B.O de séries télé comme « Grey’s Anatomy » ou les « frères Scott », pensez vous que ça a été un point décisif ?
En fait ce n’est pas à proprement parler la première fois qu’on vient en France. On avait fait un concert l’an dernier à La Boule Noire. Ca avait bien marché. Je ne sais pas si on peut parler de bon moment pour s’exporter. Ca s’est fait c’est tout. C’est sur que le fait d’avoir participé à des B.O, et à une émission aux USA ça aide, mais bon de là à dire que ça a été décisif… Je pense juste qu’on prend de l’ampleur peu à peu à peu et que du coup, ça s’est fait, voilà.
-A l’écoute de votre album, on sent de multiples influences. Quels sont les groupes qui ont influé sur le style Bell X 1 ?
Il n’y a pas de groupe qui font le style Bell X 1. Je veux dire ce n’est pas du « copier/coller » du genre recette de cuisine un peu de ci et de ça. On veut avant tout avoir notre propre style. C’est vrai que l’on a des groupes qui sont des références à titre personnel, comme Bruce Springsteen ou Sonic Youth, U2 (en plus ils sont irlandais). Sur le dernier album, on a cherché à intégrer plus de musique électro. J’apprécie particulièrement un groupe comme Depeche Mode, qui a une importante influence sur notre musique.
Mais bon, on veut être le plus indépendant possible sur notre musique.
-Comment s’est passé l’enregistrement ?
Très bien… En fait, on a enregistré dans un château en Irlande. C’était une première et il faut bien dire que c’était idéal. Jusqu’alors, on a toujours enregistré en studio et cela entraine une certaine lourdeur au niveau de l’organisation : Il faut payer à la journée, plus de pression en plus le cadre est moins agréable et sur le plan des qualités sonore, c’est moins bon. C’était tout l’inverse pour l’enregistrement de Blue lights on the runway. Des conditions vraiment idéales avec plus de liberté. On a adoré.
-Vous avez des premières réactions du public français sur votre musique ?
Concernant l’album c’est encore un peu tôt pour en parler. Mais c’est vrai que c’est un très bon public.
Il est vraiment mélomane et cherche à écouter la musique avant tout. En plus la vie « à la française » est très agréable (vin, champagne…).On sent que vous avez une sacré identité culturelle et des fortes valeurs auxquelles vous tenez, base de votre patrimoine culturel. J’ai franchement du mal à comprendre les touristes irlandais qui restent à la Guiness au lieu de déboucher une bonne bouteille. Pour en revenir à la réaction avec le public, il faudra attendre notre concert à la Maroquinerie le 14 mai pour être vraiment objectif.
-“Blue lights on the runway” est l’occasion de célébrer vos 10 ans de carrière. Ça doit vous faire plein de souvenirs, des concerts, des rencontres d’artistes. Vous pourriez nous raconter une anecdote.
Huuuum…. (ça cherche… et puis). Si je devais en citer un je dirai l’an dernier lors de notre concert à La Boule Noire. On était en première partie, mais c’était assez dingue parce qu’il y avait un de ces silence.
On était très écouté, ça fait vraiment plaisir. C’est très différent de l’Irlande, où en général, le public picole beaucoup et ne prête pas grande attention au groupe qui précède la tête d’affiche. C’était un petit choc culturel très plaisant.