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Hellfest – Edition 2012

Du 15 au 17 juin de cette année s’est déroulé comme tous les ans à Clisson l’événement qui fait pogoter la ville le temps d’un week end, j’ai nommé: le Hellfest ! Cette édition 2012, sous-titré New Battleground a eu lieu non pas sur le même site que depuis bien des années, mais juste dans le champ d’à côté. Grand soulagement quand on sait que l’annonce avait été faite l’année dernière comme quoi ce serait sûrement le dernier Hellfest, du moins sur Clisson, faute de site. Annonce qui avait ramené bien des fans soit dit en passant. Et c’est finalement juste à côté, et sur un site plus grand que l’édition de cette année s’est présentée à nous.

VENDREDI


Arrivé sur place le Vendredi  dans l’après midi en train avec Charlotte, c’est après avoir acheté quelques bières que nous nous sommes rendus à ce qui serait pour nous le premier groupe de la journée: GBH.  Bien qu’ayant composé leurs premières démo dans les années 80, ces anglais ont prouvé ce 15 juin qu’ils étaient loin d’être finis. Leur punk hardcore n’a presque pas pris une ride, il a vieilli, mais toujours en forme! Et c’est grâce à des titres tels que maniac, drugs party ou diplomatic immunity qu’ils ont fait bouger la Warzone, cette scène qui accueillera les groupes les plus Punk et les plus Hard-Core du festival. Et c’est un tout petit peu avant la fin du set que nous sommes partis vers la Main Stage 2, une des deux scènes principales et gargantuesques du Hellfest, afin de nous assurer de bonnes places pour le show de Turbonegro. Le groupe mille fois recomposé et à la centaine de labels avait attiré pour l’occasion un nombre conséquent de fans qui arboraient fièrement leur veste en jean « Turbojugend« , veste portée par les membres des différents fan-clubs. Muni de son nouveau chanteur arrivé un peu moins d’un an plus tôt, le groupe a entamé son set avec une de leurs chansons les plus populaires, all my friends are dead, enflammant instantanément le public. Le heavy/rock/punk du groupe n’a alors jamais failli à sa tâche de faire bouger le public. Durant tout le concert aux sons de the nihilist army, de fuck the world, turbonegro must be destroyed ou encore I got erection, les pogos se sont montrés plus que présents, et l’intérêt du show se situait aussi bien sur scène que dans la fosse.

Après une pause bien méritée au camping, car ces bières c’est bien beau de les acheter faut aussi les boire hein, nous nous somme dirigés vers la Altar, zi scène Death-Metal of zi Hellfest, dans l’espoir de voir Cannibal Corpse. Nous étions bien jeunes et ignorants à l’époque et il nous semblait logique de pouvoir avoir une place pas trop mauvaise même en arrivant à peine 5 minutes en retard. Mais arriver à rentrer sous la tente qui accueillait nos américains cannibales le temps d’un concert, fut en soit un exploit. Il ne faut alors jamais oublier qu’en se faufilant astucieusement tout est possible, et même à une trentaine de mètres du groupe il était dur d’envier les personnes arrivées plus tôt car par chance, plusieurs petits pogos s’étaient formés au sein des gens arrivés aussi tard que nous, et le son plus que correct était alors assez puissant pour ne rien manquer du concert. Seul le jeu de scène du groupe nous a alors manqué. Le réveil fut alors difficile à la fin du set quand Charlotte et moi avons réalisé qu’en restant jusqu’à la fin de ce concert-ci nous avions raté le début des Dropkick Murphys. Satané programmation du Hellfest qui ne laisse aucun répit. Nouvelle course alors pour rater le moins possible du show des Bostoniens dont on entendait déjà et de loin, les échos de punk celtique. Ainsi c’est à la fin de Bastard on parade, et heureusement juste avant le début de johnny I hardly knew ya, que nous sommes arrivés à proximité de la scène. Et on a beau l’avoir déjà vu, c’est toujours impressionnant de se retrouver face à cette fosse gigantesque qui débordait alors sur l’autre Main Stage tant le public est nombreux. Pour ce qui est du show on a retrouvé ce à quoi les Dropkick nous ont habitué, des compo originales telles que going out in style, des chants traditionnels Irlandais comme the wild rover en version punk, une belle reprise de AC/DC avec TNT, et (merci les dropkick) un duo avec une jolie chanteuse sur the dirty glasses. Ce qui a donné en somme un show réussi mais une ambiance trop calme bien qu’enthousiaste dans la fosse. Cinq minutes de pause et ce fut le tour de Megadeth. Bien que commençant à tendre de plus en plus de l’autre côté de la cinquantaine on ne peut pas dire que ces légendes du Heavy Metal soit fatiguées. Avec leurs son puissant, ce fut une heure et demie de bonheur sur in my darkest hour, mechanix, peace sells mais aussi un petit peu de rigolade pour nous mesquins français sur à tout le monde. Encore cinq petites minutes pour se diriger vers The Temple, la scène Pagan et Black Metal du festival, pour essayer de voir cette référence du viking metal qu’est Amon Amarth. Mais avant même d’essayer de rentrer sous la tente nous avons eu droit à un petit cadeau de la part du Hellfest, un concert de flamme. Destiné aux pauvres bougres sortants du festival, ou à ceux qui n’arrivaient pas à rentrer sous la tente du temple, ce petit spectacle est difficile à décrire. Pour faire simple des pyro-musiciens qui avaient allumé des flammes sur le toit de la « cathédrale » qui servait d’entrer, jouaient avec les valves de leurs bonbonnes de gaz. Ils changeaient ainsi le son du souffle des flammes, pour nous offrir une sorte de solo de batterie. Le plus simple c’est de regarder:

http://www.youtube.com/watch?v=jmeuysalHKQ

Après ce spectacle aussi impressionnant qu’inattendu, il a fallut encore une fois tenter de pénétrer le chapiteau accueillant les deux scènes Altar et Temple. C’était perdu d’avance, on a du rester à l’extérieur. Coïncidence ou non, c’est aussi avec des flammes que nous ont accueilli nos Suédois barbus. Effets pyrotechniques impressionnant, jeux de lumière de grande qualité, le tout combiné au son puissant du death-viking. Époustouflant de loin, de près le show a tout bonnement du être inimaginable, pour peu qu’on aime l’ambiance légèrement sur-testostéronée que les viking ont imposé. Au recueil des témoignages le meilleur show de la journée avec celui de Megadeth. Ainsi ce conclue notre première journée au Hellfest.

SAMEDI :

Samedi matin, après une rude nuit passée sur un sol crevassé, je suis accueilli par la majorité du petit campement que nous avons rejoins, avec pour obligation de boire une gorgée de ce whisky douteux qu’ils me tendent. Pensez bien que j’ai essayé de m’y soustraire mais impossible de sortir de ma tente sinon. C’est aussi ça la dure loi du camping au Hellfest. Une fois mes deux barres de céréales du matin absorbées, sans attendre, direction le premier concert de la journée : As They Burn ! La quantité de personnes présentes en ce début de journée venues voir ce petit groupe de hardcore parisien dans la petite tente, surtout pour un festival où les personnes venant de pays étrangers sont nombreux, a été impressionnant. Et on peut dire que le groupe à été digne de cet intérêt. Arriver à provoquer  wall of death et cicle pit aussi tôt dans la journée est une sacrée performance. Et c’est grâce aux efforts permanents des membres du groupe pour faire participer le public, et à leur son techniquement meilleur encore que celui du CD, que ça a été possible. C’est assurément avec grand plaisir que je me suis retrouvé headbanger comme un petit fou sur des titres comme Philosophical Research Society et Bless My Will, morceaux du tout premier album du groupe sorti il y a peu. Semblable, sur le style musical et sur le fait qu’il vient aussi de sortir son dernier mais non premier album, Emmure est le second groupe que nous sommes allés voir dans la même Warzone. Semblable au niveau du style disais-je  mais définitivement plus mature qu’As they burn  le groupe nous à offert un spectacle du même acabit, mais avec encore plus de monde, de circle pits, et de pogos. Le groupe nous a exposé à un show presque sans failles, mais on regrettera tout de même l’avarice du groupe au niveau des morceaux du nouvel album, qui se sont montrés plutôt rares. Un peu fatigués de l’ambiance « pogo dans la boue » de la Warzone, c’est vers la plus petite scène du festival que nous nous sommes tournés pour nous reposer, The Valley. Regroupant les groupes les plus expérimentaux, allant du Doom-Metal au Post-Rock, c’est Unsane, groupe de Noise-Rock nord américains que nous somme aller voir sur cette scène. Et c’est bien le repos que j’ai trouvé devant ce groupe de New-yorkais. Il est dur de déterminer si c’est la spasticité du public, ou le son un peu trop fouillis et expérimental pour mes oreilles pourtant pas si sensibles, mais le spectacle s’est trouvé être le premier de ce festival à n’avoir pas enflammé mon cœur. Décidant de retourner aux grands classiques après cette déception, c’est donc vers la Main Stage que nous nous somme tournés. Et ceci pour le concert de Sebastian Bach. Connu pour faire la première partie des Guns’N’Roses le chanteur de Hard-Rock/Heavy-Metal s’est retrouvé devant une foule plus que conséquente. Cet ancien membre du groupe SkidRow n’a rien perdu de sa fougue et l’a prouvé tout au long du concert. Courant, sautant dans tous les sens et faisant tourner en l’air son micro, l’Homme a su dégager sur scène un charisme qui dénote de son expérience. Que ce soit des reprises de SkidRow comme I remember you ou sur des compos plus tournées vers le heavy-metal Sebastian a réussi à tenir le rythme et à faire plaisir à ses fans, que demander de plus ? Le soir approchant, suite à une petite pause bière au camping, Charlotte et moi avons alors mêlé stratégie et plaisir. Les deux MainStage se trouvant l’une à côté de l’autre, nous somme allés nous placer devant celle vide où joueraient bientôt les membres de Machine Head, de façon à voir la performance de Within Tempatation sur l’écran géant séparant les deux scènes. Le plus grand choc fut de voir le contraste parfois flagrant, entre le jeu de scènes des membres du groupe tout à fait correct, et celui de Sharon Janny den Adel la chanteuse, qui oscillait entre le show pour adolescente et celui pour festivaliers du Hellfest. La performance musicale était toutefois bien présente, les membres faisaient la preuve de leurs qualités de musiciens dans des solos magnifiques, et la voix de Sharon, sur laquelle repose la plupart des compositions du groupe a été sans faute. C’est donc avec plaisir qu’on a pu écouter les morceaux les plus mythiques du groupe tels que mother earth et Ice queen. Vins ensuite la plus belle claque de la journée, pour moi, avec Machine Head. Une première chose frappante fut la sobriété du décor qui se composait seulement de deux drapeaux plutôt petits posés sur les amplis. Sobriété qui aurait pu coûter cher au groupe si les jeux de lumière n’avaient pas été aussi complets et performants. Le son pour lui a été d’une qualité sans reproche, le groupe ayant su imposer son hard-core inimitable avec des chansons inoubliables comme old, imperium ou davidian. Mais ce qui  distingue Machine Head ce jour la des autres groupes n’est pas sa qualité musicale, car rares sont les groupe ayant déçus de ce côté là, mais bien l’interaction avec le public. En effet pas de « You’re awesome hellfest » ou de « I’ve never seen a public like that » légèrement hypocrites dont nous ont abreuvé la plupart des groupes de la journée. Mais plutôt de vraies histoires qui expliquent le pourquoi des chansons du groupe. Et aussi quel bonheur pour moi de ne pas avoir à assister à un de ces faux rappels, qui n’ont pas lieu d’exister. C’est donc tout ému de la performance du groupe que je me suis détourné de la Main Stage 2 pour aller vers la première, voir les Guns’N’Roses. Nul doute que le groupe a ramené du monde. Jamais, même la veille je n’avais vu tant de monde devant une scène. La foule s’étendait sur les deux scènes principales, jusqu’à tout endroit où il était encore possible d’observer un des écrans qui retransmettait le live. Car oui, les Guns en avaient plusieurs. D’un point de vue de la mise en scène il est difficile de contraster plus du groupe précédent. Les Guns se sont dotés pour l’occasion, d’un écran plus grand encore que celui du hellfest pour rétro-projeter le live, de deux autre écrans géant de « décoration » ,et de panneaux lumineux recouvrant la totalité de la largeur de la scène. En ajoutant à ça des lancés de confettis rouge et or par milliers, on peut affirmer sans trop de difficultés que le public en a eu plein les yeux. Même si nombreux sont ceux qui ont déclaré « avec Slash c’était mieux quand même », on ne peut pas dire que le groupe ait déçu ses fans. En commencent dès le départ avec Chinese Democracy et Welcome to the jungle les guns ont joué une bonne dizaine de morceau originaux avant de se lancer dans une myriade de solo et de reprises, que ce soit des Pink Floyd, de Bob Dylan ou de Paul McCartney. Et c’est ainsi que les américains ont clôturé le jour le plus peuplé du Hellfest.

DIMANCHE :

Dimanche 17 juin. Après un réveil plus doux que la veille d’un point de vue digestif, nous somme rapidement partis en quêtes de brutalité dans ce monde de douceur. Et c’est avec L’Esprit Du Clan, premier groupe sur la MainStage de la journée, que nous nous sommes réellement réveillés. Le groupe lui même surpris de voir tant de monde, n’a pas laissé le temps à ces hommes en noir bizarres qui se tenaient devant eux de se demander pourquoi ils étaient là. Demande de circle pits sur la première chanson par le chanteur, aussitôt dit aussitôt fait. Et c’est-y pas qu’il demande un wall of death sur la deuxième chanson. Bon d’accord. Et ainsi de suite jusqu’à la fin du set, les français ont su faire garder au public un rythme d’enfer. Pour ceux qui étaient dans la fosse, il devait être difficile de savoir s’il fallait remercier le groupe pour sa performance énergique, ou leur en vouloir de les avoir fait bouger autant et si tôt. Retour sur la même scène quarante minutes plus tard, avec les Belges de Do or Die. Bien que toujours le matin, le groupe a réussi à faire venir presque le double de personnes que les français qui les ont précédé. On ne peut pas dire qu’en proportion le public ai été plus survolté mais n’y a nul doute sur le fait que pogo, circle pit, et wall of death étaient toujours là. Et même plus grands et plus violents qu’une heure auparavant. Après cette testostérone taille XXL, direction la Main Stage 1 pour voir le groupe de heavy féminin Girlschool. Ces quatre femmes, étant les seules à avoir réussi à percer à la grande époque dans ce milieu très masculin qu’est le heavy métal, il n’a pas été étonnant de voir le monde rassemblé pour les écouter. Les membres du groupe ayant vieilli tout autant que leurs homologues, elles n’en ont pas moins garder la hargne, et leur heavy metal est toujours aussi puissant. Ayant découvert le groupe à ce moment là, il m’a été vraiment agréable de voir que parfois, derrière les longs cheveux blonds de la personne qui joue ce solo magnifique, se cache parfois une femme. Difficile de quitter les Main Stage en ce début de dimanche. A peine le set de GirlSchool fini, sonne les premières notes de All Shall Perish. Les fans de hardcore sont venus nombreux pour accueillir les californiens. Le groupe ayant joué sur une petit scène du Hellfest quelques années auparavant, il n’était pas peu fier de se dresser ce jour la sur la Main Stage du festival. Et il y a de quoi, le groupe n’a pas démérité, c’est un show sans accroc et survolté qu’ils nous ont offert, multipliant eux aussi wall of death et circle pits. Une fois ce show fini et après une courte pause à la tente pour se remettre de toute ces émotions, retour sur une scène hardcore légèrement chrétienne avec August Burn Red. Encore une découverte pour moi. Difficile d’imaginer un metalcore aussi technique et puissant, quand on voit apparaître les petites frimousses des membres de ce groupe de la côte est. Dans leur son rien ne manque, et il est difficile d’aimer le metalcore sans au moins apprécier ce groupe. Seul bémol notable, le public a été beaucoup moins sulfureux que sur les groupes précédents, ce qui rend toujours le show un peu moins intéressant. N’avais-je pas déjà fait remarquer qu’il était dur, de quitter les Main Stage ce 17 juillet ? Après une petite pause dans ce Hellfest bien éprouvant pour mon pauvre corps, direction la première des scènes principales pour HateBreed. Le groupe de hardcore brutal nous a fait un show avec un jeu de scène en total accord avec leurs musiques. Et même quand le chanteur demande à la masse de monde présente devant lui de prendre n’importe quoi, écharpe, t-shirt, serviette ou casquette, pour le faire tournée au dessus de nos têtes, ce n’est pas pour le faire avec la plus grande des tendresses. Malgré le ridicule possible de la situation. Le show fini, place à l’avant dernier groupe de la journée pour nous, mais pas des moindre, j’ai nommé : Trivium. Nous accueillant au son de In Waves, le groupe de metalcore désormais culte, venu de Floride, nous a tenu éveillés malgré la fatigue du jour. Et ce, uniquement grâce à leur son placé entre le death et le hardcore. Le guitariste soliste, avec ses solos peu communs dans le milieu du hardcore, nous a apporté une fraîcheur plus que bienvenue. Le chanteur lui s’est démarqué en outre pour ses discours chaleureux adressés au public. Il y faisait son apologie, demandant de mettre le feu pour prouver que le public du Hellfest est le meilleur qu’il ait vu dans la tournée. Paroles agréables un temps, mais qui peuvent se révéler irritantes et vides de sens une fois répétées entre chaque morceau. La performance musicale ainsi que le jeu de scène du groupe était tout de même au rendez vous, donnant plus envie de se déchaîner que n’importe quel compliment. Le dernier groupe qui nous est été donné de voir en ce dimanche et donc au Hellfest n’est autre que Ozzy Osbourne and Friends. Cette légende vivante à qui on attribue souvent la création du heavy metal et même du metal en général, devait jouer initialement avec le line up original du groupe qui a fait son succès Black Sabbath. Mais à cause de problèmes de santé du guitariste Tony Iommi, celui-ci a du être remplacé tour à tour par Geezer Butler, Zakk Wylde, et Slash. Ceux-ci joueront alors avec Ozzy un set dédié à Black Sabbath. Les quatre premières chansons ont été, contrairement à ce qui était attendu des compositions originales de Ozzy lui-même, et non de Black Sabbath. Le set Black Sab’ lui, commence juste après avec Rat Salad, et continueras avec les chansons les plus attendue du groupe, Iron Man, War Pigs, N.I.B et Paranoïd. Ozzy Osbourne a pris de l’âge, ça ne fait aucun doute. Ceci est flagrant ne serait-ce qu’en voyant son jeu de scène au ralenti, ou le fait très irritant qu’il ait fini son set 20 minutes avant l’heure prévue. Mais malgré ça le show fut magique pour beaucoup de monde. Il est difficile d’expliquer clairement pourquoi. Il y a la légende bien sûr, que ce soit celle d’Ozzy ou celle du groupe. Il y a aussi les guests comme Slash qui ont rendu le line up encore plus prestigieux. Et une grosse dose de nostalgie aussi. C’est donc avec un mélange déconcertant de déception et de satisfaction, que nous somme sortis du festival.

Cette édition 2012 du Hellfest a été indéniablement un succès. Pour l’organisation tout d’abord, qui a compté entre 113 et 115 milliers de spectateurs. Mais aussi pour les groupes, qui ont pour la plupart attiré plus de monde qu’ils ne s’y attendaient. Et pour les festivaliers enfin qui, même si certains déplorent toujours des têtes d’affiches trop mainstream, se sont retrouvés avec une palette de groupes tout bonnement ahurissante. Du hard rock, au black metal en passant par le heavy, le trash, le hardcore et bien d’autres, il y en avait pour tous les goûts. Pour peu qu’on aime un peu la disto. Il y a cependant deux points qu’on peut reprocher à l’organisation. La taille toujours trop petite des scènes secondaires, dans lesquelles on peine parfois à rentrer car elles accueillent des groupes qui méritent largement une mainstage. Mais aussi bizarrement la surabondance de groupes à voir ou bien le planning trop serré, qui force à rater certain groupes pour en voir d’autres, et ne laisse aucun répit. Mais je ne pense pas que ce soit des détails suffisamment importants pour empêcher les festivaliers de revenir l’année prochaine.

Report : Guillaume Pénard – Crédits Photos : Charlotte Noailles

6 réponses sur « Hellfest – Edition 2012 »

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