Pour la première date de leur tournée hexagonale, les Shaka Ponk avaient mis les petits plats dans les grands offrant au public de la Cigale, un show digne d’un stade de france ! Musicalement toujours aussi carrés et scèniquement de plus en plus doués, les Punky singes ont réussi à concilier le temps d’un live, les shakadicts de toujours et un public plus récent acquis avec The geeks and the jerkin’ socks, nouvel opus à l’univers peut-être un peu moins rock mais du fait plus accessible !
Commençons par rendre à César ce qui lui revient et parlons donc un peu de Guaka, sans pour autant révolutionner le genre, les Franco-mexicains (et tutti quanti) nous ont servi une bonne demie heure de rock à l’ancienne, ponctué ici et là de petites touches ska. Un cocktail des plus dynamiques qui n’a pas tardé à griser le public de la Cigale, devenu rapidement aussi souriant et motivé que pour un jour de paie !
il faudra encore attendre quelques minutes d’entracte, le temps pour le staff de finir de monter la scène et c’est finalement l’un après l’autre que les Shaka Ponk ont investi une Cigale chargée à bloc pour accueillir Goz le grand, lançant après une petite intro un Shiza radio sur-vitaminé !
Équipés de micros en forme calumet de la paix, Sam et Frah s’en sont donné à cœur joie prenant à bras de corps leurs personnages et faisant participer le public le plus souvent possible … c’est d’ailleurs la première fois que nous avons vu autant de gens du public monter sur scène durant un live, ce qui a même fini pas gêner les musiciens dans leur mouvements (quand ont donne la main il faut souvent s’attendre a se qu’on vous gobe le bras) … dans tous les cas ça faisait longtemps que nous n’avions pas vu un show de cette envergure et une symbiose pareille !
Déjà très bons sur scène à l’époque de Bad Porn Movie Trax, on peux dire que la formation à pris de la bouteille et pour une première date ce fut un vrai sans faute. Un live qui a réussi le pari d’une préparation très technique et qui se paye le luxe de faire dans la générosité !
Crédits photos : Brian Ravaux