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Passion Pit – Manners

PassionPit-Manners

Passion Pit, groupe de gros geeks menés par le compositeur Mark Angelakos, avait fait forte première impression avec leur EP « Chunk Of Changes ». La sortie de leur premier album « Manners » était par conséquent très attendue au royaume de la hype alternative.

Le jeune quintet de Boston a souvent été annoncé comme la révélation électro-psyché-pop de 2009, succédant ainsi à MGMT auxquels ils sont systématiquement comparés.

Il est vrai qu’à l’instar de MGMT, Passion Pit crée une musique jouissive qui emballe dès la première écoute. L’objectif fixé par le leader du groupe Mark Angelakos d’« exploration du sentiment d’euphorie » est parfaitement atteint.

Particulièrement réjouissant, « Little Secrets », que j’ai écouté en boucle jusqu’à l’écœurement, mélange synthés 80’s et chœurs d’enfants. Les autres valeurs sûres de l’album sont « Moth’s wings » et « Make light », deux chansons à la pop éthérée (rappellant TV on the Radio) et « Sleepyhead » qui fourmille de trouvailles sonores et a le potentiel d’un vrai tube.

L’album est très intéressant car, au-delà d’une électro-pop dansante, il distille un certain mal-être, une mélancolie. Cet état transparait ouvertement dans un de mes morceaux préférés, le romantique « Swimming in the flood ».

Pour conclure, malgré quelques titres plus faibles, le bipolaire « Manners » est un album touchant à l’image de la petite histoire qui entoure la création de l’E.P ayant fait connaitre le groupe en 2008. Les 6 titres avaient été composés à l’initiative de Mark Angelokes pour reconquérir une fille indécise lors de la Saint-Valentin. Ceci explique peut-être les accents de désespoir amoureux qui transpercent la musique de Passion Pit.

J’aurais la chance de découvrir si le groupe est aussi enthousiasmant en live à l’occasion du Festival Rock En Seine qui se déroulera les 28, 29 et 30 août prochains.

2 réponses sur « Passion Pit – Manners »

Dans la collection des réjouissants, « Sleepyhead » remplit pas mal le contrat… et détrônerait presque MGMT (oh le blasphème), en tous cas niveau inventivité, comme tu dis, c’est carrément au-delà !

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