Lorsqu’on fraie les chemins de Montmartre, le brin nostalgique d’un Paris 1900 traverse notre esprit. Sentiment accéléré au franchissement de salles dont la butte est couverte d’exceptions. Au Divan… on s’installe, inondé par une odeur de liège, de vie… Une chaleur ambiante monte. La salle sera vite comble … dès le début de soirée, nous sommes … le Monde.
Premier grand plaisir musical de la soirée The Gents. Ce trio bass, guitare, drums nous invite à déposer les larmes pour se mettre dans l’ambiance rock&pop. Belle harmonie musicale, une identité marquée, et un voix remarquable, celle de Thomas Windrif : la tessiture de Sting. Rien que ça.
Transition? Les bouilles s’avancent encore davantage en bord de scène. Des t-shirts à l’effigie d’une rousse rock’n’roll nous encerclent. Nous sommes bien en terrain conquis. Le public attend « sa » Manu : une personnalité musicale pour quotidien de longue date » Je l’adorais à l’époque Dolly, mais là, je trouve ça encore mieux. Je n’arrive pas à m’en passer » lâche une fan à cet autre semblable.
Il est touchant même ce public : la belle réussie à attiser et attirer une foule à l’identité claire : simple, la bonne trentaine, amicale et qui ne semble pas habituée plus que cela à d’autres concerts. On se sent serein au milieu de cette foule. Les gens sourient, se parlent spontanément, chantent et profitent de l’instant. La simplicité règne comme la reine des lieux ce soir. Une Manu vêtue de noire, qui partage la strophe avec de nombreux partenaires de scènes : Nikko, Nirox et Ben mais aussi Manu Lanvin (a collaboré avec Bernie Bonvoisin), Patrick Giordano (alias Madd Murdock), Carole au saxo… Un concert riche en personnalités, dans cette réunion d’amis. Deux rappels et un joli cadeau que ce nouveau titre « Let’s Drive« .
Chronique et photos par Elo…die
