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Interview – Naive New Beaters – 2012

Avertissement : cette interview est un non-sens de A à Z. Les Naive New Beaters sont fun, sont fous, et ça se voit. Autour d’un Minute Maid, nous avons rencontré Martin Luther B.B. King, David Boring et le plus discret Eurobelix dans leur loge du festival Fnac Live. L’occasion de discuter un peu de La Onda, leur nouvel album, et de leur univers déjanté. Rencontre plus qu’originale :

Ca fait quoi de jouer aux Fnac Live ?

David Boring : Pour nous, c’est la deuxième édition, on est super content. C’est pas mal de pression parce qu’il y a pas mal de monde sur scène, pas mal de monde en dehors de la scène et il y a la scène à côté… et le soleil est au rendez-vous ! Il faut l’honorer, pour nous c’est plaisir… partagé avec le soleil.

Plutôt gros festivals ou petites salles ?

David : Il y a deux jours on était dans une petite salle, dans une petite récéption d’hôtel qui ne contenait pas plus de 90 personnes. On jouait dans le bar sur des tréteaux derrière le comptoir… C’était bien aussi… Et je t’avoue que c’est pas mal de chaleur, pas mal d’ambiance, et de proximité avec le public. Tandis que quand t’es sur Fnac Live c’est plus cool parce que déjà quand ils applaudissent, si on réussit à les faire applaudir, et ça c’est une de nos missions, et bah ça applaudit beaucoup plus fort.

Vous êtes habillés pour le concert là ? (David, le chanteur, porte une veste toute brodée de paillettes)

David : Disons que là on est en 30% habillés, 30% humains et 40%… cœurs. A l’origine, on avait volé des pulls de ma mère, je dois l’avouer. Mais depuis elle nous a pardonné. Il y a un moment où on a commencé à pas mal transpirer dans les pulls et ils n’étaient plus mettable, mais plus du tout. Tu les lavais, tu les remettais et 10 secondes après ils ressentaient la même odeur.
Martin Luther B.B. King : Une petite odeur de litière pour être exact… Sale, la litière.
David : Du coup comme on ne pouvait pas faire ça à ma maman quand même, ma pauvre maman avec ses pulls qui puent… On a donc commencé à acheter.
Martin : Mais on les lave à chaque fois, ils sont neufs, et pourtant ils puent un peu quand même. Tu viendras nous voir à la fin du concert, tu verras ce que c’est qu’une odeur de litière Naive New Beaters.

Justement, il vient d’où ce nom Naive New Beaters ?

David : On voulait faire un crew de graffiti au départ, de taggeurs, sous le nom de NNB. On avait fait une hymne du crew et puis on a réalisé que personne ne savait dessiner donc ça ne servait à rien. On s’est ensuite dit que personne ne savait faire de la musique non plus, mais on avait au moins déjà commencé par l’hymne du crew de graffiti donc on pouvait faire d’autres hymnes de futurs crew. Et autant prendre les initiales qu’on avait choisies et ensuite trouver ce que ces lettres veulent dire. C’est comme CMP, Couscous Merguez Party, SNCF… Des gars qui nous ont inspirés. SNCF aussi ils l’ont trouvé après, c’est parce que le train allait vite, ça fait une assonance de sifflantes.

Quand on essaye de définir votre style, ce qui me vient en tête c’est electro pop-rock pop-rap…

Martin : Yes, c’est pas mal ça !

Ca fait quand même beaucoup de trucs en même temps … Vous n’auriez pas une appellation un peu plus simple, parce que ça fait long à écrire quand même…

David : Pop-rappée-chaloupée-cherchez-pas… Ca fait 4 ans que ça dure ça marche bien…
Martin : Ou Rop-chaloupée.. Ou Chaloupine-Rop… Rop pour le mélange entre Pop et Rock.
David : Est-ce que tu veux un Minute Maid ?
Martin : Qu’est ce que ça vient foutre dans cette conversation ? (rires)
David : Ok ok , je reviens au style alors : c’est du Viva Youhou. (rires)

Vous faites un mix de beaucoup d’influences… Pour le prochain album qui sort le 24 septembre, vous comptez garder cette idée de diversité ?

David : Oui, moi je trouve le nouvel album encore plus écliptique que l’ancien.

En quoi ?

David : En musique (rires)…  Plus sérieusement, je trouve qu’il ressemble plus aux démos qu’on faisait avant Wallace, qui partaient dans plus de style. Mais c’est plus cool, c’est mieux fait quand même. C’est vraiment enregistré dans un studio professionnel avec des vraies machines, des supers câbles qu’ils achètent, incassables et tout…

Du coup il n’y aura plus la super expression « C’est Wallace »… Ce sera quoi maintenant, « c’est Onda ? »

David : On peut toujours être Wallade en écoutant la Onda ! Et puis un jour, on ira tous à la Onda…
Martin : Peut-être même qu’on ira là-bas en Honda…
David : Du coup ça mélange tout là. On espère que vous allez apprécier le voyage.
Martin : La Onda c’est un moyen de transport qu’on ne contrôle pas vraiment…
David : Et chacun peut créer une Onda, il suffit d’y croire… Wow, ça m’a auto-donné la chair de poule.
Martin : C’est pas mal, un moyen de transport que tu fabriques, mais tout le monde peut en construire un…

La Onda, c’est présenté sur votre site comme la « mixtape de votre été »… Vous n’avez pas peur de tomber dans l’écueil du groupe de l’été, du groupe de vacances ?

Martin : On a mis des palmiers, il y a des transats, on parle de soleil…
David : On se tire une balle dans le pied en fait ? C’est de ta faute ça Martin (rires)
Martin : Si on voulait vraiment éviter le côté été, c’est raté. Mais il se trouve qu’on est en été, que ce n’est pas forcément le temps que les gens voudraient… C’est peut-être bien d’en remettre une couche pour être assuré que tout le monde ai sa part de soleil.
David : Mais peut-être qu’on ne va pas trop abuser sur le côté été…
Martin : Mais j’adore l’été moi, qu’est ce que vous avez contre l’été ? (rires) On fera une mixtape de l’hiver !

Pourquoi tout faire en anglais et pas en français ?

David : La Californie c’est nos origines. C’est vrai que pour nous la France est une terre d’accueil. Qui dit terre d’accueil dit aussi terre d’évasion et… pourquoi pas rêver ? Auto-chair de poule immédiate !

Live good dans une pub, ça fait quoi ?

Martin : Les amis pensent que ça fait des millions de dollars et en fait non…
David : Et on a été obligé de payer des coupes de champagne assez fréquemment.

Et ça a changé quelque chose au niveau du groupe ?

David : On a eu des téléphones portables et ça c’est quand même un vrai changement. Passer d’un normal à un smartphone, ça fait quelque chose…

Et le clip Live Good ?

David : On a fait le clip avec des potes qu’on avait, qui s’appelaient Megaforce, qui sont très cool, et ça nous a coûté 657 euros. Enfin ya une note de taxi qu’on a jamais remboursé à Martin alors ça doit faire 677 euros.
Martin : Mais je vais peut-être les récupérer un jour ou l’autre !

Et vos projets alors ?

David : Finir la maison de Eurobelix, le château qu’il s’est payé en Ardèche
Eurobelix : Mais je n’ai acheté que le terrain en fait…
Martin : On a fait tout le bas déjà…
David : Mais là on commence la piscine.

Ok… Mais en musique ?

David : Aaaah oui ! Sortir l’album le 24 septembre, faire un très bon concert à la Cigale le 16 Octobre, la tournée de la rentrée partout ici et ailleurs et nous souhaiter beaucoup de bonheur et de chance dans nos vies personnels respectives, et la paix sur terre… Attends, il fallait qu’on se souhaite quelque chose ou pas ? (rires)

3 mots pour définir votre univers ?

David : Naive
Eurobelix : New
Martin : Ah ouais mais c’est trop facile là !
David : Naive New Petite b*te ?
Martin : Oh non c’est dégueulasse…. Non, Naive , New, Merci.

En bonus voici une toute nouvelle mixtape, Tales From La Onda, 30 minutes de titres brandés by Naive New Beaters, dont certains se retrouveront sur le prochain album !

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