Eiffel – Zenith – Octobre 2010

Nous étions, 2, nous étions des milliers, nous ne faisions qu’un. Ce soir le Zénith nous a emporté dans l’intimité de sa lumière.
Avec un public qui arrive par groupes. Au fur et à mesure que les deux premières parties s’amoncellent – Julien Pras puis Stuck In The Sound, un nom s’entonne dans la foule : Eiffel. On le lit sur les T-Shirt de fans, on entend leur nom par quelques cris…comme la lueur d’un souffle qui va et vient, ici et là.

Quand on à rendez-vous avec le rock français d’Eiffel, on a le plaisir de constater une foule éclectique : des familles composées d’enfants que les parents initient à l’instant musical. Des ados mais aussi des trentenaires, des autres … Ici, il n’y a pas un visage mais des figures.

Eiffel c’est la simplicité aussi lorsqu’Estelle fait ses vérifications elle-même d’instru’, de sono’ avant que la scène ne leur appartienne. On est entre amis ici. C’est cet état d’esprit qui règne. Le public, s’appelle « Tu » et lorsque Romain Humeau lâche sa fougue, il reprend à foison le pronom, comme un proton électrique, sur cette salle éclectique…redira t-on.

Dans ce beau paquet sombre alloué, le groupe nous habillera de sa musique avec pas moins de 2 heures 30 de concert. Les titres s’enchaînent, on passe des saveurs d’orient par la touche d’un saxo invité, à ce bon vieux rock qui claque tant par ses paroles que leurs mélodies dont ils portent si bien le talent. Tout le monde sur scène se donne, Romain Humeau est présent à souhait, la guitare sautille …

Et puis comme pour partager un peu plus ces émotions, au premier rappel, c’est sans filet que nous écoutons le groupe venu s’inviter en acoustique au milieu de la foule. Un bijou sonore dans un écrin de cœurs échaudés, assis en corolle : Eiffel nous offre une inédite qui paraîtra dans son prochain album. Avec trois rappels, on sent au final que le groupe ce plaît là, qu’il apprécie l’instant tout autant que le public. Des moments simples qui deviennent magiques…tant à ne pas oublier.

Comment dit-on déjà? Merci.

Crédits photos : Elo…die