Aujourd’hui du rock’ n roll au programme avec cet album éponyme du groupe Cage the Elephant, un groupe dont je n’ai personnellement jamais entendu parler. Pour faire simple et efficace, c’est un groupe composé de cinq gaillards nous venant des Etats Unis et enchainant des tournées dans les pays anglo-saxon essentiellement. L’album comporte onze titres dont les durées vont de 2.5 minutes à 4 minutes … donc du calibré pour passer sur les ondes radio.
A l’écoute de cet album, on est frappé par les différentes façons dont le groupe sonne. De nombreuses influences sont frappantes : du brit rock style Franz Ferdinand sur un titre comme « Back against the wall » (voire même copie conforme) ou encore Cold War Kids avec la neuvième piste « Back Stappin’ Betty« . Mais on a aussi droit à des racines plus américaines avec un rock bien texan avec « In one ear » avec des mélodies franches, sans concession, couplées à une diction bien binaire et à une production de toute beauté … vous obtenez du bon son sans accroc. En fait, ce groupe intègre une fusion d’un peu près tous les types de rock possible allant même jusqu’à du punk rock californien très inspiré Offspring (mais le meilleur : Smash) avec des titres come « Tinylittle robot » ou bien « Drones in the valley« . Du blues rock bien sudiste avec « Ain’t no rest for the wicked » ( le meilleur titre de l’album pour moi, car le plus original) au son rock bien guerrier avec ses cloches et ses guitares slide.
Bref, Cage the elephant est un groupe qui fait une musique sympa et aux multiples facettes, mais c’est à la limite le souci, car on pourrait le qualifier de groupe caméléon dont les contours sont difficiles à cerner. Une identité plus marquée aurait été la bienvenue pour vraiment sortir du lot car la formation en a vraiment les moyens, mais bon …