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Slash Live – Zénith de Paris – 2012

Samedi 20 octobre 2012. Le Zénith de Paris. Slash se produit ce soir avec ses acolytes, The Conspirators dans le cadre de la  tournée mondiale consécutive à la sortie de leur album  Apocalypse Love.  La pluie, la circulation difficile, rien de ne stoppe les fans du guitariste au chapeau, le concert affiche complet.

La première partie remplit parfaitement son contrat, les membres déchaînés de Ginger Wildheart chauffent le Zénith avec leurs morceaux efficaces. Ils reçoivent un bon accueil et le court set remuera la fosse réceptive. Le bassiste des Conspirators, Todd Kerns les rejoint le temps d’un titre.

A 20h30 très précise, le show démarre et donne d’emblée le ton avec Halo, la fosse répond présente, dans les gradins on se lève aussi, pour ne plus s’asseoir ! Les titres phares des deux albums « solos » de Slash (Ghost, Back from Cali, Starlight…) s’enchainent, ponctués par quelques incontournables d’ Appetite for Destruction (Nightrain, Sweet Child of Mine, Mr Brownstone, Paradise City, Rocket Queen) l’album oui, j’ose le placer, légendaire des Guns n’ Roses, un peu se Snakepit (Been there lately) par ci et deux bons Velvet Revolver par là (Slither et Fall to Pieces), des touches de solos qui en mettent plein la vue pour la gourmandise, vous obtenez un concert ultra vitaminé et généreux.

Miles Kennedy qui ne rechigne pas à prendre sa guitare de temps à autre nous offre de belles démonstrations vocales, pouvant faire pâlir de jalousie un certain Axl Rose (Axl si tu lis ces lignes pardonne-moi, mais il faut se rendre à l ‘évidence… et je n’ai toujours pas digéré ton heure de retard à Bercy en 2006). Todd Kerns (et son incroyable chevelure noire corbeau lissée qu’il a aime secouer) est de la partie avec We ‘re all gonna die et Out ta get me, je l’attendais sur Doctor Alibi qu’il interprète également, mais ce n’était pas pour nous ce soir.

Une surprise Far and Away qu’ils jouaient pour la première fois sur scène. Les dernières compositions d’Apocalypse Love, telle la très attendue Anastasia à en croire la réaction de la salle, ou encore You’re a Lie font mouche.

Le guitariste le plus sexy du monde (cet avis n’engage que moi) n’est pas très bavard, dommage, il se rattrape vers la fin du show, je ne lui en tiens pas rigueur, j’ai passé deux heures tout simplement magiques entre passé (Ah les Guns…) et présent. Cette formation qui a vu le jour après la tournée de l’album « solo » de Slash sorti en 2010 (à un changement de guitariste près) rencontre un beau succès, espérons que cela les pousse à enregistrer un second album ensemble.

3 réponses sur « Slash Live – Zénith de Paris – 2012 »

c’était énorme je suis encore sur le concert je me dis que j’ai vu les gun’s en 92 et samedi j’ai epris encore une gifle mais par contre pourquoi ne joue t’il jamis des morceaux de use your illusion ca il y a des pépites dans ces album même spaghettis il aurait pu en sortir
mais c’était tellement excellent que bon c’est pardonné . mais ça aurait mérité un petit locomotive ou autre titres

Si je me rappelle bien Slash n’a pas gardé un bon souvenir des enregistrements de ces deux albums, trop de fioritures, mais ça ne l’empêche pas de les remettre au goût du jour avec les Conspirators, j’aurais bien entendu un petit You could be mine tiens !

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