Downset, Madball, Biohazard – Le Trabendo – 12.08.2013

Une affiche aussi puissance mi-Aout c’est assez rare pour s’y intéresser. Nous nous sommes précipité au Trabendo qui avait crée une terrasse pour l’occasion, baby-foot, buvette et quelques tables pour se reposer entre les groupes.

Parmi les 3 formations venues pour la soirée, Downset était l’une des plus attendue puisque cela faisait presque 10 années qu’ils n’étaient pas venus à Paris. Une première partie de luxe donc, mais un public qui a mis un petit temps à rentrer dans le vif du sujet, peut etre en apprenant que le chanteur originel n’etait plus présent. Le titre Anger en guise de rappel et la présence du remplaçant dans la fosse a littéralement déchainé la foule et fait rajeunir le pit plutot trentenaire.

Que dire sur Madball, présent chaque année à Paris pendant l’été, toujours attendus de pied ferme par un public loyal et fidèle. Du côté de la setlist rien de très original, 3 titres du nouvel album Rebellion et les classiques Empire, Infiltrate the system, Heavenhell ou encore Set it off. L’atmosphère des concerts de Madball est toujours la même, un pit compact, du stage dive nyhc style et une réelle fraternité. C’est toujours un plaisir de participer à ce genre de show.

2e entracte et la jolie buvette située sur la terrasse du Trabendo est tombée en panne de bières, je crois qu’ils ne se sont pas renseigné sur le public au préalable. A leur décharge, on ne voit que très rarement une programmation hardcore ou punk dans cette salle.

La soif bien étanchée, il nous reste qu’à prendre une grosse claque par Biohazard. Ici également le chant n’est plus géré par Evan, il est désormais réparti entre les 3 frontmans. Malheureusement pour le groupe, le début du concert est un peu gâché par les problèmes techniques, cordes cassées, larsen etc. Il réussira quand meme à régler ces soucis techniques pour donner un concert à la hauteur de nos espérances. Le public finira d’ailleurs par envahir la scène.

Une soirée inespérée en plein été, un grand merci aux organisateurs et au public toujours aussi déchainé.