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The Heavy Live – Le point éphémère

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Ce soir rendez vous au point éphémère, pour un live qui suscite chez moi de grandes interrogations. En effet ce soir je vais voir « The Heavy« , et je dois dire qu’après l’écoute de leur second album « The House That Dirt Built« , je suis déchiré entre l’impatience et la peur de la déception. Rendez-vous à 20h devant le point éphémère.

20h..hum-hum.. 21h plutôt, sachez que si vous cherchez le point éphémère, il vaut mieux demander ou se trouve la caserne des sapeur-pompiers du 10eme arrondissement. C’est donc avec un bonne heure de retard, après avoir pu en respirer les dernières senteurs estivales du canal St Martin, que retrouve Alan notre célèbre et non moins talentueux photographe à qui vous  devez les magnifiques photos qui accompagne cette article. Ô joie, le concert des Heavy n’a pas encore commencé, mais la petite salle est déjà pleine à craquer.

Sur scène, le matos est déjà déballé, et deux belles telecasters trônent sur la gauche de la scène. Pour renforcer la touche fifty, un micro vintage, style Shure 55 unidyne, a été installé pour le chanteur. Deuxième joie, me dis-je, moi qui craignait un coté trop electro pour ce live ça s’annonce plutôt bien. La lumière s’éteint, et c’est tout naturellement sur l’intro  westernesque de « Short change hero » que se positionne lentement les musiciens. Puis le coup d’envoi est donné par Swaby, chanteur du groupe.Bonne surprise, sa voie est aussi incroyable que le laissait présager l’album. Une guitare au son rempli de tremolo pose sa rythmique années 50 sur une basse bien lourde et des percus chiadées.

Bref que du bonheur, ça sonne et c’est même mieux que l’ablum. Le groupe enchaîne tour à tour les morceaux du nouvel et de l’ancien album. Le publique, tout comme moi, est conquit. Il faut dire que si la voix de Swaby sublime ces morceau soul-rock, son charisme écrase la salle. Dès le début du concert, il n’hésite pas a faire participer le premier rang, et à faire chanter la salle lors des refrains. Il faut le voir, débardeur blanc, jeans, le micro années 50 au cœur de la paume, se pencher dans la fosse pour hurler ses paroles a l’oreille d’un pauvre fan (qui nettoie toujours son pantalon depuis). Lorsqu’il chante, ses yeux se révulsent. Quand il danse, il ressemble a un pantin dont le corps se desarticule…Cet homme est possedé!

Vers la fin du concert, lorsque Swaby,en sueur, cesse ses incantation, la salle est comme envoûtée. Il faudra plus d’une minute de rappel soutenu pour que le groupe remonte sur scène. Et là plutôt que de nous jouer un titre soft, pour terminer calmement le concert, ils enchaîne sur le titre punk-fifty « Oh not you again« , comme pour jeter de l’huile sur une salle déjà enflammée. Swaby plonge dans la foule avec son micro, et traverse la salle d’une traite avant de bondir à nouveau sur la scène. Mais d’ou sort il tous cette energie! Le groupe se retire définitivement, laissant derrière lui un publique groggy et hagard.

Excellent concert! The Heavy a réussit avec brio, a retranscrire l’ambiance de son album. Les titres sonnent parfois mieux sur scène que dans leur version studio. Et quand bien même je n’aime revoir deux fois le même groupe en live, je guette déjà leurs prochaines dates sur paris…

Crédit photos : Alan Marie

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