Voilà un album de jazz vraiment bon et c’est assurément un plaisir pour les oreilles que de le confier à son mange disque. Que vous préfériez profiter d’un bon disque de jazz dans votre canapé après une journée de dur labeur, en mode immersion avec un casque, ou encore pour accompagner des soirées entre amis, l’album Quintet City est tout approprié. Il est ponctué de différentes ambiances, on y retrouve du son crewneur et poétique à la Chet Baker, du jazz band au rythmes entrainants pour des matins énergiques, des solos bien placés et effectués avec brio.
En me renseignant d’avantage sur Ronald Baker, j’ai découvert qu’il était l’un des plus grand défenseur du hard-bop Jazz, style instauré dans les année 50 en réaction au Jazz cool. La plupart des acteurs de ce courant ont fait leur apprentissage dans le style bebop, genre musical qui incorpore les influences du rhythm and blues, du blues et du gospel, notamment dans les jeux du piano et du saxophone. Dans le hard bop les musiciens interprètent une série de solos improvisés tour à tour sur l’harmonie du morceau.
Notez que je ne suis pas un grand connaisseur de jazz, mais c’est un style musical que j’apprécie énormément, et je dois dire que cet album m’a vraiment beaucoup plu !
Ronald BAKER – Trompette / David SALESSE – Contrebasse / Alain MAYERAS – Piano / Antonio HART – Saxophone Alto / Patrick FILLEUL – Batterie / Jean-Jacques TAIB – Saxophone
Label : Cristal Records – Sortie 2010
Chronique : Charles Emmanuel F