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Roger Miret and The Disasters – La Maroquinerie – 05.2011

Que se tramait-il lundi soir à la Maroquinerie ? De quoi bien commencer la semaine je vous le dis. Fatiguée du week-end (car tous ici savez que ces deux jours ne servent généralement pas à se reposer, au contraire) je me rendis à cette salle mythique en compagnie de Brian, photographe en chef ! Au menu ? Du punk encore et toujours sous ses plus beaux atours.

Avec The Alleyways, la soirée débuta tranquillement sur les coups de 20h00 avec un groupe au chanteur chapeauté et aux compositions mêlant punk, pop et country. Ce drôle de mélange s’avéra sympathique, pas violent, juste abrasif et motivant comme tout bon groupe de rock. Seule ombre du tableau, le peu de joyeux lurons présents lors de leur passage, pour la plupart restés sur le trottoir devant la salle.

Arriva ensuite The Decline, un groupe originaire de Rennes qui se donne à fond sur scène. Au chant, Kevin nous parle et bouge à tout va sous son béret qui doit décidemment bien lui tenir chaud. A la basse, Cédric au t-shirt rose et à l’attitude de punker né saute, goutte de sueur et nous montre que dans son groupe le punk c’est pas qu’à moitié. Ils arrivent à rallier le public alors disséminé dehors (devant la salle n’est-ce pas…), dans les couloirs ou au bar (les vilains). Une foule se tient maintenant devant la scène à moins de deux mètres des musiciens. Au premier rang, fidèles à nous-mêmes, nous sourions et prenons avec enthousiasme des photos. Un groupe qui bouge sur scène motive toujours son quota d’endormis. Je tiens donc à remercier Kevin et Cédric tout particulièrement pour leur jeu de scène. Rodée, l’orga fait défiler les groupes sans rappel, et pas question pour nous d’en redemander, l’ambiance est déjà à la suite des festivités avec Civet. Après deux groupes français, voici venir un groupe de Los Angeles ! Des cheveux rouges, des collants à résilles déchirés, des couettes et un maquillage abusif plus tard entrent Liza Graves (chant et guitare), Suzi Carmichael/cheveux rouges (guitare, chœurs), Jonny Grill (basse) et Christian Riersgard (batterie).

Du punk, du rock’n’roll, oui, mais de l’amour aussi, « We love you Paris ! All of You ! ». Amicales et sympatiques ces demoiselles, en tout cas elles ont chauffé la salle de leur musique trash punk. Les premiers pogos ont détruit quelques épaules, quelques dos, mais la joie était omniprésente. Well done Civet ! Voilà maintenant Roger Miret and The Disasters qui débarque de New York. Leur punk hardcore clôtura dignement la soirée avec pogos en pagaille, hommages à Rancid, Agnostic Front et The Ramones ! « Sans les Ramones le punk hardcore new yorkais n’existerait pas ! ». Bandeau sur le front, look de hardcoreux, Roget Miret a mis l’ambiance dans le théâtre de la Maroquinerie ! Une bête de scène ! Ce fut aussi le seul groupe dont on exigea un extra avec un rappel enthousiaste du public. Stand Up and Fight, It’s Alright, We’re gonna find a way, Faded, My Riot de The Ramones furent parmi les morceaux entendus ce fameux soir.

Crédits photos : Brian Ravaux


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