Catégories
Chroniques

Lindi Ortega – Little red boots

Entre country, pop rock et folk, Lindi Ortega est l’un de ces specimen de chanteuse à voix qu’on n’entendait trop peu ces dernières années. Son premier album Little red boots est un vrai concentré de bonheur.

La jeune canadienne se situe entre l’énergie rock d’une Gwen Stefani (à l’époque glorieuse de No Doubt) et la voix puissante et vibrante d’une Shaniah Twain. Les morceaux se suivent, se ressemblent un peu, mais sont tout aussi ravissants les uns les autres.

Si on recherche de l’énergie, Little red boots est l’album à écouter cet automne. Il est puissant, les textes et les instru renvoient aux sixties, et on a très envie, nous aussi, de porter ces fameuses bottes rouges. Un album très frais, c’est exactement ce qu’il faut quand on a un coup de blues, parce que Lindi Ortega sait très bien en parler, ses chansons nous incite à parler à l’être désespéré au fond de chacun, et sait très bien le mettre en musique.

Cet album est un hommage aux stars des années 60, les stars du rock disparues, avec un morceau intitulé I’m no Elvis Presley, et un autre dédié à l’étoile filante du cinéma américain James Dean avec ce titre Jimmy Dean. On sent un large éventail d’influences dans cet opus, de Joplin à Alanis
Morissette…

Derrière le morceau Little Red Boots, on peut se souvenir des notes d’une des meilleures chansons des dernières années : Down on my knees, d’Ayo. Little red boots propose des morceaux magnifiques, comme la ballade folk Angels, (le coup de cœur), ou Dying of another broken heart.

Bref, Lindi Ortega nous offre un très bel album, plein de fureur de vivre, d’énergie pop rock et de folk country. Un mélange détonant, qui ravira nos oreilles, car Lindi Ortega, si on ne la connait pas encore, quand on l’écoute, on a pourtant l’impression de l’avoir toujours entendue. Et on a très envie de l’imaginer en plein cœur des années 60, chaussée de ses bottes rouges, sur scène, avec sa guitare et son énergie. Une artiste d’un nouveau genre, qu’elle décrit elle-même comme « a roadside motel love affair between old school outlaws and country darlings », la rencontre sulfureuse des sons traditionnels et de musique plus sauvage. Va comprendre…

Peu importe, parce que Lindi Ortega, on l’aime, et ses Little red boots aussi.

Auriane Hamon


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *