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Gravenhurst – Le Café de la Danse – 04.2012

Cinq longues années sans album, Nick Talbot, initiateur de Gravenhurst, en mal d’inspiration, aura finalement décidé, grâce à sa tournée l’an dernier en compagnie de Paul Smith, de rempiler en annonçant The Ghost in Daylight pour la fin du mois d’avril. Seule une poignée de concerts sont pour le moment programmés, en attendant une tournée plus importante à l’automne ; sur son chemin, il a décidé de poser ses valises au Café de la Danse pour nous présenter ses nouvelles compositions.


Avant ça, en attendant que Mr Talbot revienne de son show case à la boutique éphémère de Rough Trade, nous patientons plutôt agréablement avec The Barr Brothers. Le groupe nous déroule une americana aux vieux accents bluesy, le tout accompagné du doux son de la harpe. Rien de révolutionnaire à l’horizon mais le petit côté désuet fait son effet.

Néanmoins, c’est bien Gravenhurst que nous attendons et surtout, la question qui est sur toutes les lèvres est celle du line-up de ce soir. Fin du mystère : ce sera finalement en formation électro-acoustique que Nick Talbot présentera son nouvel opus : une bassiste tenant également lieu de claviériste et une batteuse. Début de set sur un ancien morceau, Damage II et on constate que l’Anglais se tiendra bien à sa volonté de jouer le moins fort possible afin de préserver ses fragiles cordes vocales.

Pendant près d’une heure et quart, il alternera entre anciens morceaux et titres issus de The Ghost in Daylight , avec une finesse et une précision remarquables. Les chœurs féminins apportent une pointe de douceur et nous découvrons The Ghost of Saint Paul ou encore In Miniature en versions quasi acoustiques. Néanmoins, la suite mettra à l’honneur la six cordes électrique de Talbot, notamment pour Black Holes in the Sand, son habituelle fin de set, qui terminera dans une impro noisy du plus bel effet. Toujours aussi discret et timide, Nick Talbot salue maladroitement son public avant de revenir interpréter The Prize, véritable chef-d’œuvre issu du nouvel album.

Qu’on se le dise : même en s’étant assagi, Gravenhurst n’a rien perdu de sa superbe et nous a livré, ce soir, un tableau d’exception.

Crédits Photos – WsF / Williams Farkas

Setlist
01.    Damage II
02.    Nicole
03.    The ghost of Saint Paul
04.    Forest floor
05.    In miniature
06.    The foundry
07.    Hourglass
08.    Saints
09.    Black holes in the sand

10.    The prize
11.    Bluebeard
12.    Tunnels

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