Ghinzu – Mirror Mirror

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans la chronique du groupe de rock belge, j’ai nommé Ghinzu (en même temps, il y en a pas cinquante). Un troisième album signé chez Barclay et intitulé « Mirror Mirror« .

Alors que nous avons encore en tête le tube de leur précédant album « Do You read me« , le groupe nous signe ici un album différent dans le sens ou il laisse la place à des styles beaucoup plus large et des atmosphères  très sombre avec ses rythmiques de guitare lourde (mais très carrées) sur des titres comme  « Cold love »  ou  » This war is silent », puis beaucoup plus brit pop avec  » Take it easy »  ou bien encore  » The End Of the World »  où l’ambiance est beaucoup plus légère avant d’entamer un rythme endiablé sur « Mirror Mirror » ou la formation touche au domaine de l’éléctro rock (très inspiré Muse à mon gout). Tout bon album de rock se doit de contenir une ballade, ici, elle est intitulée « This light » (assez progressive avec du piano puis de légères guitares avec batterie). L’album se termine sur un énorme titre instrumental, que du beau (mon titre préféré). Un total de douze titres aux durées assez similaires (3.30 minutes en moyenne), un petit rappel de la production pour une diffusion maximale. Moins de 50 minutes tout de même, certains diront peut être « un peu court tout ça », mais bon….

Vous serez donc, ami de l’éclectisme servi. Si vous cherchez un rock assez ordinaire et brut de décoffrage, passez votre chemin car cet opus est emprunt d’une certaine sensibilité musicale ou les guitares se mêlent parfaitement à des pianos ou des orgues (notamment sur « Mother Allegra« ) mais toujours avec des arrangements très propres. Les voix y sont tantôt énervées et électrisantes et par la suite ultra suave. Ghinzu cultive son style et se veut inclassable tant il touche à différentes mouvances. On peut parler d’un OVNI sur la planète rock. A découvrir au plus vite si vous êtes un peu curieux et pas que adeptes du rock bête et méchant.

Label : Barclay / Sortie :  mars 2009