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Furykane – Fake

Qui dit amatrice de metal dit haut niveau d’exigence, et avec « Fake » le groupe parisien a largement dépassé toutes mes espérances, car non, la scène metallique n’est pas seulement composée de mecs virils et barbus qui hurlent dans leur micro. Sorti le 28 mars dernier, voici le premier album de Furykane, régalez-vous.

Depuis leur premier EP écoulé à 30 000 exemplaires FuryKane a prouvé que ses compositions ont un petit quelque chose en plus qui leur réussi à merveille. Ce petit quelque chose c’est une chanteuse qui nous fait penser au chant du duo de Black Bomb A, à la fois rythmé, hardcore, rageur et punchy. Jen FK a une voix mutine, mutante, une facilité à nous attendrir (Kick’n Play) avant de nous mettre le diable au corps. Entre hardcore et envolées de metal fusion, Jen FK englobe ETHS, Rage Against The Machine, et Korn, FuryKane est un groupe comme il n’en existe pas, avec sa propre patte, sa ligne musicale, sa couleur… le blanc (le groupe apparaît toujours vêtu de blanc en live).

Jen FK, Maxime (guitare), Christophe (guitare), Quentin (basse) et Romain (batterie) nous offre ici un chef-d’œuvre après deux EP acclamés par la scène allemande et française underground (Furykane a remporté la finale française Emergenza et a participé au Taubertal Open Air Festival en Allemagne). « Blablabla ! » dans Altering Faces, « There is no way out ! » dans Fake aux accents Black Bomb A, des instruments dignes du meilleur de Korn dans Stfu, des cris de fauve en colère dans Bliss et Kick-Ass, Furykane nous balance sa frénétique rythmique aux oreilles et pour le meilleur de celles-ci. Arrive alors le morceau Staind qui fait penser à Delain, et tout particulièrement au chant metal symphonique de Charlotte Wessels (chanteuse dudit groupe). Furykane voyage dans les arcanes du gros son avec beaucoup de finesse et d’originalité, avec force et inventivité.

Un groupe metal qui ne ressemble pas à ses congénères, on l’avouera, ne peut faire que le plus grand bien aux amateurs de nouvelles sensations. Le groupe a enflammé l’Elysée Montmartre, le Trabendo, la Scène Bastille, la Boule Noire, et on comprend pourquoi.

Label : MVS Distribution – Sortie : mars 2011

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