Circles a donc ouvert le spectacle, devant malheureusement peu de personnes sur les premiers morceaux. Arrivées tardives et arrêts au bar ont eu raison de ce groupe qui s’est pourtant bien donné sur scène et qui a su prouver une vraie légitimité.
Maybeshewill enchaîne. Conceptuel, « expérimental » diront-ils, plutôt du style « bande-originale de films », le groupe dénote un peu par rapport à la programmation de la soirée. Le public est plutôt statique et le fait qu’il n’y ait aucun chant me perturbe un peu…
C’est au tour des très attendus Dillinger Escape Plan. Cinq dates françaises enchaînées, avec Bordeaux en première étape.
Véritable tornade, renversant tout sur son passage (et manquant presque d’assommer les photographes à coups de manches de guitares), Dillinger Escape Plan a mis le feu au Krakatoa. Bon, pas au sens littéral du terme comme le groupe a son habitude (pour des raisons de sécurité, « cracher du feu » fut interdit). Le décor se compose d’une toile tendue avec le logo du groupe en fond, et d’écrans postés sur les côtés. Malheureusement, suite à un souci technique nous n’avons pas pu profiter de ces écrans…
Le public était plutôt restreint, environ 400 personnes, majoritairement composé d’hommes, trentenaires (on pouvait presque compter les filles sur les doigts des mains) et les pogos furent bien plus limités que ce que l’on pouvait imaginer.
Pas d’épileptiques ce soir dans la salle et heureusement ! Certes cela permet un jeu de scène plutôt sympa (on ne sait jamais trop où on va les retrouver « ah tiens, regarde il est sur la batterie ! ») mais les stroboscopes au bout d’un moment, c’est un peu gênant.
Au final, le groupe nous a proposé une set list aux petits oignons qui a su ravir les fans présents. Certes le concert fut court (1h15) mais d’une telle intensité qu’on ressort tout de même lessivé et pas frustré pour autant.
Crédits photo: Carine Akané