Are we Brothers serait un phénomène au Danemark en étant le groupe rock indé le plus diffusé sur les ondes radiophoniques du pays1. Leur album éponyme sort le 26 octobre en France.
Les quatre jolis danois aux looks et au son britishs s’inspirent du rock anglais en y ajoutant une vigueur toute nordique. Le nom de leur label « Speed of sound » annonce la couleur : la batterie survitaminée qui appelle à la comparaison avec Bloc Party et le chant, porté par les chœurs de tous les membres du groupe, donnent un rythme effréné à la majorité des titres. L’album délivre, dès les premières minutes, une énergie contagieuse, idéale pour festoyer et oublier la grisaille.
Ce rock effervescent aux inspirations 60’s se mâtine de soul sur le langoureux « Come around » et sort les cuivres pour revisiter le ska sur « You got your dreams » qui donne furieusement envie de danser le charleston et « Rough night » où le chanteur révèle ses talents de Soul Man.
Le rythme ne se relâche qu’à mi-album avec un slow dans la tradition la plus classique à base de solos de guitares et d’envolées de batterie puis reprend sa course avant de clôturer l’album en douceur sur une ballade pop 70’s.
La plupart des chansons sonnent comme des hymnes. Des mots, des paroles sont martelés à chaque refrain comme des slogans. On peut trouver les compositions assez faibles et répétitives mais l’objectif d’Are we Brothers est avant tout de faire lever les foules. J’irais les voir sans hésitation sur scène s’ils passent par Paris !
Nos références en matière de bon son danois qui fait danser les cœurs et les corps ne se limitent plus désormais à Aqua : il faudra maintenant compter avec le quatuor d’Are we Brothers.