Sur l’esprit du nouvel album Birds in The Storm, AaRON a ouvert sa danse lors de leurs dernières dates pour 2010 : au Casino de Paris. Dans une quasi pénombre, le premier titre « Rise » s’est consumé.
Pour mesurer le succès de ce duo, il ne fallait qu’ouvrir ses petites oreilles. Un deuxième opus sorti tout récemment en octobre, et un auditoire qui entonne, déjà, chacun de leurs nouveaux titres… S’en suivra l’apothéose avec « Lili« . Titre symbolique d’à la naissance du groupe, qui nous signale par ailleurs une certaine fidélité du public « de la première heure ».
Si peu de variables, sur la trame harmonique, se font entendre à l’écoute du live et en comparaison à l’album, on ne pourra pas leur reprocher de transmettre au plus juste ce que le public s’est habitué à entendre. On remarque, en tous les cas, une complicité convaincante entre les deux compères Simon Buret et Olivier Coursier. Entre mots qui se glissent à l’oreille et sourires croisés sur un mode répété.
AaRON obtient un autre succès, celui de savoir s’adresser à un public qui lui ressemble … en âge. Il parle à sa génération, ce qui figure être une belle récompense.
La réussite étant là et le plaisir partagé, une question reste flottante : pourquoi les deux compères ne se laissent-ils pas davantage aller à la folie que seule la scène peut offrir? Cette saveur semble partiellement goûtée alors que leurs compositions ne devraient que les y pousser. Sur cette réserve nous aimerions tant et plus les voir s’exhumer.
Sold Out pourrait devenir le slogan du groupe AaRON. Tout comme au Casino de Paris, le Trianon annonce pour sa deuxième date en mars, déjà complet… Restera le Zénith pour le public parisien en attente ou en manque.
Chronique et Photos par Elo…die
