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Rise to remain – City of vulture

Rise to remain voilà un nom qui m’a sauté aux yeux lorsque j’ai reçu le listing des chroniques à faire pour la semaine. Je me suis dis que ce nom là portait tout les clichés d’un groupe de metalcore. Et biens je ne me suis pas trompé ! Mais je ne me suis pas rendu compte d’un petit détail. Le chanteur s’appelle Austin Dickinson et jusque là, son patronyme ne m’avait pas marqué. En fait le jeune Austin n’est autre que le fils du chanteur de Iron Maiden ! Mr Bruce Dickinson a eu comme tout le monde une progéniture, qui plus est s’est lancé dans la musique comme papa. A croire que c’est une maladie chez les enfants d’artistes. Du coup avec un nom pareil, l’enthousiasme se présente au beau fixe, comme je l’ai souvent remarqué quand on est fils de musicien ou acteur célèbre, le public est beaucoup plus dur au niveau des critiques. Je vais donc tenter d’être le plus objectif possible pour cette chronique.

City of vulture est sortie le 5 septembre chez MEI/century media et enregistré a Chesterfield, au Tree House Studio par Carl Bown (Trivium) et Colin Richardson (Slipknot, Machine Head, Bullet For My Valentine…). Le quatuor a été classé comme étant la meilleure révélation de l’année 2010 (kerrang awards) et le meilleur groupe de l’année 2010 (golden gods awards de metal hammer).

Comme pour nos chère NRJ Musique Award français, ces titres ne valent pas grand chose, car ce douze titres est un mauvais mélange de leur confrère Bullet For My Valentine et toute la nouvelle scène Metalcore US. Pourtant, quand on entend les premières secondes de The Serpente on s’attend à être surpris tout au long des prochaines 45 minutes. Au final, ses 45 minutes se transforme en… cauchemar. Au bout de deux titres, l’ennui se fait ressentir et l’envie de changer de disque devient de plus en plus oppressante. Le chanteur growl pour au final revenir sur un chant claire auto-tuné (logiciel qui rattrape les mauvaises notes d’un chanteur) à mort, pour ensuite screamer. Les refrains se ressemblent tous les uns les autres, pour donner un amas de titres identiques, surplombés de solo et de sweeping horribles qui ne servent strictement à rien, si ce n’est redoré l’image de ce douze titres. La production quant à elle n’a rien à envier à une grosse prod’ américaine, c’est bien le seul élément positif que j’ai pu noter au travers de ce premier opus.

Bref, pour conclure, quand je relis ce que je viens de vous écrire sur ce dernier paragraphe, j’ai l’impression d’avoir écris une chronique d’un film hollywoodien digne d’un Michael Bay ( Transformer ). Beaucoup d’artifices pour pas grand chose. On sent que si le groupe surf sur la vague du Métalcore ce n’est pas par hasard et que le coté opportuniste y est pour beaucoup, on notera donc un manque de sincérité évident.

Label : MEI/century media – Sortie : Septembre 2011

7 réponses sur « Rise to remain – City of vulture »

Du métal sur Adn ! ça fait du bien d’en découvrir de collègues rédacteurs de temps en temps =D

Well done. Fanatique de metal je ne connaissais pourtant pas ce groupe.

Mais c’est vrai que ça ressemble beaucoup trop à Bullet for my Valentine.

Après je ne pense pas que le groupe souffre d’un manque de sincérité.

Le metalcore est simplement un style qui a trouvé son public depuis As I Lay dying, Parkway Drive, Between the buried and me, Killswitch Engage, Comeback Kid, The Ghost Inside, Emmure, Deez Nuts…

On en écoute tous, et le fait que Rise to Remain en fasse aussi ne devrait pas être un problème. Evidemment je suis d’accord avec toi sur le manque d’originalité mais quelques titres sont dignes de Haste The Day.

Pour sortir des sentiers battus et rebattus, dans le genre plus extrême je conseille The Agony Scene, ça c’est du speed metalcore qui déboite.

J’ai trouvé Parkway Drive et As I Lay Daying beaucoup plus sincère à l’époque. Quand j’avais découvert ses groupes le genre était pratiquement inconnue en France. Depuis le metalcore est devenu à la mode tout comme le hardcore en générale. Et certain groupe profite de l’opportunité pour ouvrir un plan de carrière. D’où le manque de sincérité. c’est dommage.

Ou sont trop largement inspirés de groupes qu’ils adorent pour trouver leur propre voie, leur propre patte. Ca pourrait aussi être ça plutôt qu’une volonté de suivre la tendance.

Il faudrait leur demander directement =D mais on risquerait de les vexer.
En tout cas, ton article est agréable et intéressant, merci pour cette découverte (qui même si elle n’est pas exceptionnelle me tient au courant de l’actualité musicale).

Je les trouve un peu faiblards.. Le son est trop clean et néanmoins manque de poids. On ne peut pas dire que c’est « à chier » mais c’est bien ennuyeux. Rythmique basique, mélodie en chant clair entendues un milliers de fois, bof.. le rejeton dickinson déçoit. Mais bon, il est encore jeune.

Sinon si vous voulez écouter un très bon groupe, je vous conseille Born Of osiris. Et puis conducting from the graves pendant qu’on y est.

D’accord pour born of osiris, il y a aussi Veil of maya, et tout la clique de Sumerian records !!

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