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Commentaires

  • Jack le pirate !: Bientôt la tournée , ça promet mais j'espère qu'il est pas trop rouillÃ
  • Joe la tabass': moi qui suis assez aficionados de la tabasse sur femme, je ne peux que cons
  • Jenny: Bonne route !
  • jean-françois(jeff): BONJOUR ! je vous souhaite tous mes meilleurs voeux pour 2014 et un trè
  • BON Robert: j'ai découvert Mokaiesh en regardant la video
  • Tostaky57: Cantat nous offre ici, malgré son combat désespéré contre d'invincibles
  • Tostaky57: Pas tout à fait d'accord avec ta critique. Je trouve la musique de cet alb
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Kate Bush – Director’s Cut

  • 8 juin 2011 09:00
  • Elric
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Le Director’s Cut de Kate Bush a, comme on y a été habitué, ménagé son entrée. Six ans après Aerial, son dernier album sorti en 2005 après alors une douzaine d’années de silence, il va sans dire que cet opus a eu le temps de se faire désirer. L’artiste anglaise est ainsi faite : après avoir été très prolifique au début de sa carrière, depuis la fin des années 70  jusqu’au cÅ“ur des années 80, Kate Bush a su se faire suffisamment rare pour privilégier son processus créatif – qu’on dit souvent d’un perfectionnisme sans bornes – à l’occupation des charts dont elle est pourtant très familière dans sa Grande-Bretagne natale à chaque sortie de single.

Bien qu’il soit présenté par sa génitrice comme un tout nouvel album, Director’s Cut révèle déjà par son titre sa nature. Composé de versions tout ou partie réenregistrées des albums The Sensual World (1989) et The Red Shoes (1993), il a constitué une certaine déception pour de nombreux adeptes qui ont peur (et on les comprend !) de subir à nouveau la longue disette amorcée après la sortie de The Red Shoes, et dont Aerial avait constitué un époustouflant Mardi Gras de nouveautés, largement salué par la critique.

Aucune nouveauté ne semble en effet venir agrémenter Director’s Cut. Aucune ? Si ! Les quatre chansons de The Sensual World et les sept de The Red Shoes n’ont pas subi un inutile lifting et certainement pas une maladroite mise au goût du jour. En avançant dans l’écoute de cette nouvelle œuvre, on comprend rapidement pourquoi c’est comme telle qu’elle est annoncée.

Flower of the Mountain est la première excellente surprise à l’ouverture de l’album. On y reconnaît immédiatement l’instrumentation envoûtante de son The Sensual World, issu de l’album du même nom. Du côté des paroles en revanche, le monologue de Molly Bloom clôturant Ulysses de James Joyce a repris ses droits : c’était là le projet originel pour la chanson, refusé à l’époque par les héritiers de l’auteur. Si les paroles de la musicienne contentaient jusque-là tout le monde, réaliser l’intention première de ce titre lui donne une toute nouvelle puissance, qui différencie assez cette nouvelle version pour bel et bien en faire une autre chanson.

Pour ce qui est de la musique, l’allègement instrumental est manifeste dans tout l’album, mais subtil. Il met en valeur la chaleur sonore retrouvée par le biais du réenregistrement analogique des pistes digitales. Ces modifications servent d’ailleurs à merveille la voix de la chanteuse, devenue plus grave, plus chaude, plus enveloppante. Six chansons ont par ailleurs vu leur tonalité abaissée pour s’adapter à une tessiture plus grave.

Viennent ensuite deux titres issus de The Red Shoes, où ils étaient déjà successifs. The Song of Solomon est l’un des titres les plus épurés pour cet album, l’accompagnement très dépouillé pour faire plus de place à un chant devenu moins urgent et plus intense. La récitation du mantra Gayatri est remise en avant dans l’introduction de Lily à l’aide d’un accompagnement discret de cordes tragiques, avant que ne revienne la chanson où rien, en dehors du chant, n’a été modifié de façon significative.

A Deeper Understanding est le « single », qui s’est vu accompagné d’une vidéo mettant en scène Robbie Coltrane développant une relation de dépendance avec son ordinateur. Cette chanson de 1993, que l’on a suffisamment décrite, depuis, comme prophétique de notre ère, a connu de grands bouleversements à la fois dans l’instrumentation, dont l’étrangeté accrue nous happe comme les dessins des ondes ensorcelant le personnage de la vidéo, et dans le chant, puisque c’est le fils de l’artiste qui est invité à entonner le refrain à l’aide d’un Auto-Tune que l’on ne s’attendait certainement pas à trouver là.
The Red Shoes a amplement profité du réenregistrement, gagnant en chaleur et en densité. Descendu de quelques tons, il n’en perd pas pour autant sa force et sa formidable vivacité, mais s’accole peut-être d’autant mieux au propos qu’auparavant. La reprise de This Woman’s Work, alanguie à l’extrême, a rencontré le plus d’avis dubitatifs ; on peut en effet avoir du mal à rentrer dans ces longues résonances un peu trop « new-age » au goût du jour.

Les pistes suivantes confirment l’allègement instrumental et le relatif calme imposé à l’ensemble, le tout dans un grand souci de mettre en valeur le chant. Si Top Of The City ne connaît pas d’autre modification que celle de sa tonalité, Never Be Mine, And So Is Love et Moments Of Pleasure, dans lequel les cordes originelles sont remplacés par des chœurs « bourdonnant » (qui font « mmmh », quoi) sont égalisés et deviennent moins bruyants que leurs modèles, s’éloignant parfois quelque peu de la joyeuse cacophonie créée dans sa jeunesse par la compositrice.

Enfin, Rubberband Girl, première piste de The Red Shoes, clôt l’album avec une instrumentation sérieusement revisitée, toujours dans un esprit rock, mais qui se voit souligné dans le dernier tiers de la chanson par des nappes de synthétiseur totalement nouvelles et changeant du tout au tout sa tonalité qui gagne en profondeur, laissant l’auditeur sur une impression de demi-teinte inattendue.

Difficile de passer à côté du cliché de la maturation pour tenter d’expliquer ces évolutions, tant il paraît juste. L’intimité et le caractère réflexif qui ont toujours caractérisé une grande partie de la production artistique de Kate Bush sont ici sublimés par un calme, une sérénité que, trop vite, on pourrait juger ennuyeuse, mais qui se ressent bien plutôt comme une affirmation, une force profondément ancrées. Et si l’exubérance, l’énergie impatiente et communicative de l’artiste peuvent dans cet album manquer à certains, la sensualité réellement décuplée et la déstabilisante bizarrerie accentuée de certains titres constituent une compensation plus qu’acceptable.

On ne peut qu’espérer que ça ne s’arrêtera pas là. Disposant depuis peu de son propre label rattaché à EMI, Fish People, Kate Bush doit avoir conscience qu’en ses fans grandit d’heure en heure le désir de mélodies inédites, de nouveaux classiques à écouter au long des années de torture qu’elle ne manquera pas de nous faire subir.

Label : Fish People – Sortie : mai 2011

 

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