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Interview Oslo Swan – Dreamin

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Il est déjà cette heure là … c’est officiel je suis à la bourre … quelle idée de caler une interview juste après le travail … 20 minutes plus tard et 10 bonnes minutes de retard à mon acompte je suis en compagnie de GuyrOOts et de Stephan, les deux compères de Oslo & Swan pour discuter de leur premier album, « Dreamin« .

Bonjour Messieurs !

Pourriez-vous nous présenter Oslow&Swan ?
Stephan – Oslo Swan c’est l’histoire de deux potes qui se connaissent depuis quelques années et qui se sont toujours promis de travailler ensemble sur un projet commun. Depuis deux ans c’est fait.
GuyrOOts – on cherchait un univers commun et quand nous sommes tombés d’accord, nous sommes partis à l’aventure.
S – Oslo Swan, c’est de la pop, de la pop romantique …
G – un mélange de culture, Stephan étant très pop d’éducation tandis que moi j’ai une approche plus électronique de la musique.

Au niveau des influences, quels ont été les artistes qui ont influencé votre musique ?
S – Ma culture c’est plutôt la pop anglaise des années 60-70, les Beatles en particulier, ainsi que les groupes des Nineties, comme Radiohead, Blur …
G – Pour ma part, ma part c’est un peu différent j’ai beaucoup été influencé par des gens comme Jan Garbarek pour son univers à part …

Dreamin contient deux jolies reprises, « Boys don’t cry » et « Frankly Mr Shankly », qu’est ce qui a motivé votre choix ?
S – The Cure, parce ce que c’est une partie de mon adolescence, j’adore ce morceau. Un Hymne anti-machiste, le texte est magnifique, et puis un jour j’ai essayé de le jouer à ma manière, ça a interpelé GuyrOOts et ça c’est fait naturellement.
Pour ce qui est de l’autre reprise celle des Smith, c’est un exercice, un peu un défit. Ca c’est fait dans le cadre du concours cqfd des Inrock, à l’occasion de l’anniversaire du label Rough Trade. Il fallait reprendre un titre du label et nous sommes tombés d’accord sur Frankly Mr Shankly. Elle ne nous correspondait pas du tout et le chalenge était intéressant.
G – C’est vrai que l’idée était d’adapter le morceau à l’esthétique de l’album et on a finalement accepté le projet plus pour la démarche artistique que pour le concours en lui-même.

Et il n’y a pas d’autre projet de reprise pour le moment.
S – Pas pour le moment, la dernière fois j’ai pris la guitare pour jouer Wilson Pickett et GuyrOOt a eu l’air d’apprécier alors pourquoi pas … mais c’est vraiment pas pour tout de suite …

Stefan, tu sembles avoir une très bonne maîtrise de l’anglais, cours par correspondance ?
S – Mon épouse est anglaise, je vis entre la France et l’Angleterre, c’est donc très naturel pour moi d’écrire et de chanter en anglais … Et puis l’anglais est la langue internationale et ça permets d’être écouté partout. De plus pour ce format musical c’est très difficile d’avoir des textes en français sans être considéré comme de la variété !

Avec la notion de quota, ça rend les choses plus compliquées encore !
S – C’est vrai, je n’en suis pas à mon premier projet et j’ai toujours préféré écrire en anglais. A chaque fois on m’a dit que se serait un frein et que je ne pourrais pas capter l’attention en France … Jusqu’à maintenant on m’a mis des barrières en permanence. Apparemment le vent tourne !

En parlant de ça, vous vous êtes cantonnés à une promo française, ou avez-vous été au-delà des frontières ?
S – Via Myspace, on commence à toucher pas mal de monde, en novembre nous serons en tournée en Angleterre et puis nous sommes en pourparler pour un échange avec un groupe norvégien.
G – On a flashé sur leur musique ça été réciproque.
S – On a abordé l’idée d’une collaboration, 15 jours chez eux, 15 jours chez nous, travailler ensemble … pourquoi pas !

Autant à l’écoute de Dreamin, qu’au visionnage de vos clips, vous semblez avoir gardé un pied dans l’enfance, c’est comme ça que vous voyez les choses ?
S – Comme beaucoup d’artistes je pense ! Mais il est vrai qu’on est attaché à l’enfance, pour « Doesn’t matter what u say !« , par exemple, ce titre a été écrit et pensé comme aurais pu le faire un enfant. Cette chanson est une réaction à tout ce qui nous entoure mais vu à travers les yeux d’un enfant. Nanana, on fera toujours ce qu’on voudra !

Alors merci les enfants …

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