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Live reports

Ilene Barnes Live – La dame de canton – 2010

Un bon concert bien sympa pour finir la semaine dans un lieu vraiment agréable ? Hier soir Ilene Barnes était en concert à la Dame de Canton, la fameuse jonque chinoise mouillant sur les flots parisiens, anciennement Ginguette Pirate pour les connaisseurs …

En première partie, Fabien Duclerc, un chanteur avec une voix à la Raphael, mais avec un accent rauque du sud …
Quelques morceaux personnels qui donnent envie d’en savoir un peu plus mais aussi deux reprises de Neil Young plutôt respectueuses  et une jolie version de Sitting on the dock de sir Otis Redding.

Début du concert vers 21h30. Comme sur son album, « House of the Rising Sun » pour chauffer la voix, la guitare, les musiciens et la salle. Quoi de mieux qu’une péniche pour inciter au voyage, c’est le thème de la soirée. Un concert bien rodé, assez calqué sur l’album, avec quand même quelques bons autres morceaux en plus.

Ilene pour les cordes, accompagnée de deux musiciens respectivement pour les percussions et les claviers. On sent tout de suite que les musiciens sont bons, ils déroulent et on sent bien que les percussions apportent quelque chose de plus au live par rapport à l’album.

Ilene maitrise sa voix et quelle voix! Elle en fait ce qu’elle veut. On voyage avec elle et dans sa tête on se dit: demain je travaille, mais qu’importe ça fait du bien. L’idéal pour attaquer une semaine de boulot …

D’ailleurs, ce voyage c’est aussi celui d’une semaine.
Du calme, le lundi, la tête dans le coltard, mélancolie du weekend passé, c’est « Lady« .
L’envie le mardi d’oublier qu’on doit se mettre réellement au travail, des sonorités de notre enfance nous reviennent (indiennes pour Ilene Barnes).
Rattrapé le mercredi par la réalité et le bruit qui gronde autour de nous, c’est « Big Yellow Taxi » et « Wheels on Fire« .
Moment charnière de la semaine. On hésite. On essaie à nouveau de s’évader, sonorités latines, « Tango« .
Jeudi « C’est la vie« , faut s’y faire, plus le temps de regarder en arrière. On regarde autour de nous, on voit qu’on n’est pas seul, participation du public.
On se dit qu’on n’est pas si mal et on pense à ceux grâce à qui on est là. Hommage à son père et « Lilie’s Song« , profond, intense.
C’est parti, on ne s’arrête plus, on rattrape le temps perdu, vendredi puis samedi, les chansons et les rythmes s’enchaînent.
La mélancolie et la nostalgie font place définitivement à l’excitation, à la joie, à la danse, à la folie, c’est samedi soir.

Une nouvelle fois « House of the Rising Sun » pour finir, plus rythmée. La boucle est bouclée, la semaine aussi, mais celle à venir sera encore meilleure !

Crédits Photo : WsF

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