J’écoute leur album en boucle depuis des semaines et je ne m’en lasse toujours pas. Et plus je l’écoute, plus je le trouve excellent. Exsonvaldes est un quatuor parisien que j’ai donc découvert il y a peu de temps (honte à moi, je sais, mais je me rattrape avec mes écoutes effrénées) avec le clip L’aérotrain, à l’occasion de leur quatrième opus Lights chez Le Periscope.
Je commençais à me lasser de La Femme, Granville (précédemment chroniqué) and co… Avec Exsonvaldes, je m’évade à chaque écoute dans un lieu différent. Outre le côté instru et tout ce qui est “technique,” la réussite d’un album pour moi passe avant tout par “l’effet qu’il produit en l’écoutant”. De plus, il m’est difficile de juger l’évolution du groupe sur cet album par rapport aux précédents car je ne les ai pas encore assez bien écoutés, et surtout je ne les découvre que maintenant. Pour Lights, Exsonvaldes a fait appel à Alex Firla, réalisateur du premier album de Phoenix, avec qui ils avaient déjà travaillé sur leur précédent LP : Near the Edge of Something Beautiful.
Lights s’ouvre sur Days. Un morceau bien rythmé, bien punchy, qui nous donne envie de pousser l’écoute ! Let’s Go est plus électro pop-rock, j’accroche moins… Puis vient L’aérotrain. Amour. Mon titre coup de cœur ! (petit point info du jour, mais non négligeable : le projet d’Aérotrain, imaginé et conçu par Pierre Bertin fut abandonné au projet du TGV dans les années 70). Et après 3 minutes 37 de grande évasion en aérotrain, arrive Seahorses. Grand amour également pour cette balade pop mélancolique… Sur les dix titres de l’album, trois sont écrits en français : L’inertie, On n’a rien vu venir et L’aérotrain, et ça fait plaisir ! Une audace que je félicite, car écrire une chanson dans la langue de Molière n’est jamais chose simple… Un extrait rien que pour le plaisir : “J’ai pris le temps de perdre mon temps, de ne pas dire je t’aime assez souvent/J’ai pris j’ai grandi, ravalé mes envies et alors… A force d’attendre on aura rien/A force d’attendre je ne serai rien”.
Pour résumé, chaque chanson de cet album est un tube potentiel. Lights est un album dynamique, emprunt de poésie, qui met de bonne humeur, et sur lequel souffle un vent de mélancolie (des années 70/80). C’est léger, c’est frais. On aime !
(Petit bonus : foncez écouter sur Soundcloud leur reprise de Week-end à Rome d’Etienne Daho !)
Exsonvaldes – L’Aérotrain
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Tracklist:
Days
Let Go
L’Aérotrain
Seahorses
Action
L’Inertie
Guns
Lights
On N’a Rien Vu Venir
Nineties
Une réponse sur « Exsonvaldes – Lights »
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