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Block Party Only the Brave – Edition 2 – Juin 2010

Le public Parisien n’est pas des plus faciles à faire bouger

Pas de pub ! Ce coup ci, on est obligé, puisque la marque Diesel organise pour la seconde année consécutive sa block party, Only The Brave, parrainée par Common.

Mise en situation ; heure : fin d’après midi ; température : chaud, très chaud ; lieu : place Stalingrad, Paris 19e.

Le théâtre de la bataille est déjà bien rempli pour la première offensive, annoncée par China Moses, l’officier en chef du mike de la soirée.

C’est Selah Sue, jeune belge d’à peine 20 ans, qui lance les hostilités, avec son mélange de pop/Rnb. Il y a quelque chose de doux et violant dans ce qui sort de ce petit brin de femme.

Je l’avais vu l’année dernière, seule avec sa guitare, on avait comme l’impression qu’elle faisait ses armes. Cette fois ci rien à voir… un orchestre, qui crache un son lourd et puissant, l’accompagne pour notre plus grand bonheur auditif.

Deuxième attaque, Ben l’Oncle Soul, boosté par la sortie récente de son premier album chez Motown France. Il est résolument funky/soul, une preuve, « Seven Nation Army ». Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il était attendu… à tort ou à raison… c’est à chacun de voir.

A peine le temps de se réhydrater qu’arrive déjà sur scène la « Dynamite » britannique, Wayne Beckford avec son style nu soul/gospel.

Ouais mais là le soleil tape et tape trop fort, je passe le relais à une bonne plume : Elsa.

L’avantage d’arrivée au milieu d’un événement, qu’il faut co-chroniquer, est d’une part de  ne pas avoir à attendre des plombes que le staff et les artistes se mettent en place… le second est de pouvoir capter une ambiance avec un regard frais. Et l’ambiance était fraîche à ce moment sur la place Stalingrad malgré le soleil de plomb. Étonnant au premier abord, surtout quand il y a l’excellent Aloe Blacc sur scène… Mais patience,il a suffit que le clavier fasse résonner les premiers accords de « I need Dollar » pour faire naître une vibration qui parcours tout le public en moins de deux notes. Un réveil ! Créer la surprise sur une chanson que tout le public attend c’est du luxe. Le coup de génie est de la reprendre ensuite avec des sonorités afro africaines et contempler du haut de la scène tous ces corps se dandiner aux rythmes des airs du grand continent !  L’unisson est le terme qui décrit le mieux ce phénomène et ce concert du 4 juin.

Ensuite, c’était plutôt marrant de se promener dans la foule et entendre les filles et les garçons de tous ages chanter par cœur le Mama Lova du grand Oxmo Puccino, que dire si ce n’est que « le meilleur que lui on attend aussi qu’il naisse ». Sa plume est irréprochable. Hé ouais !

Common a donné tout ce qu’il fallait pour que l’on ne regrette définitivement pas d’être venu. Il prend tout le public avec lui lorsqu’il part pour une impro de 3 minutes 10 avec son « si si la famille » qui personnellement m’a fait mourir de rire. Ensuite il se permet tel un grand seigneur de faire monter sur scènes deux danseurs pour leurs deux minutes de gloire. Et puis il y cette chanceuse que l’on a toutes envié le temps d’un « Come Close abrégé », plus long ça aurait été un vrai supplice. Les jalouses ont perdu 10 kilos !! Common est vrai une bête de scène, il le montre tout particulièrement pendant qu’il interprète « The People », il ne peut rester en place sauf pour nous inciter (nous, « la famille ») à bouger les bras à l’unisson !

Il faut saluer la belle performance aux platines de Dj Dummy …

Chronique : Kebba – Elsa

Crédits Photos : Williams F

2 réponses sur « Block Party Only the Brave – Edition 2 – Juin 2010 »

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