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Live reports

La Phaze – Undergang – La Maroquinerie – O4.2011

Ce soir-là, la Maroquinerie accueillait en première partie Undergang, un one-man show énergique et atypique. Calés au premier rang, nous avons apprécié de le voir headbanger sur ses platines puis jouer subitement de la guitare avant de la lâcher pour faire de la batterie. Du breakbeat rock qui aurait mérité de passer en after de La Phaze. Avec un chouia d’alcool en plus le public aurait vraiment bien décollé sur sa prestation.

Après lui arrive La Phaze ! Quand bien même il faudrait présenter à nouveau ce groupe, je n’aurais que du plaisir à le faire. The Undergang man étant sur scène avec eux, La Phaze compte ce soir quatre musiciens, tous au service d’un rock electro aux accents toniques de drum’n’bass qui feraient danser n’importe qui. Avec leur nouvel album « Psalms and Revolution » sorti le 18 avril dernier, on aurait pu croire que le public serait moins chaud pour danser sur les nouveaux morceaux. Erreur ! Hier soir le dancefloor s’est embrasé dès le premier morceau grâce au charisme de Damny et au jeu de possédé des trois autres musiciens. Headbang au dessus des platines, déplacements de furieux du guitariste sur la scène, batterie rock’n’drum, ce quatuor nous a fait passer une excellente soirée. Vous ne trouverez personne pour vous dire le contraire.

Pour les amateurs et connaisseurs de la Maroquinerie, sachez que l’espace cerclé par les marches d’escaliers contenait en son périmètre une foule-pogo, une entité unie et possédée par le plaisir de danser ensemble. Avant même le premier morceau, les sacs avaient été mis sur le côté et le public en t-shirt attendait son heure, certain de danser rageusement sur les compositions de la Phaze. Sur les 10 morceaux du nouvel album, la Phaze en a joué cinq, dont les exceptionnels « The Battle », « Psalms and Revolution », « Secure World » et « Temps de Chien ». Le groupe a également joué des morceaux plus anciens comme le fabuleux « Rude Boy ».

L’ambiance chaude et chaleureuse a fait apparaître slams et pogos de toutes sortes. Certains dansaient à la manière des coreux, d’autres bondissaient sur places, chantaient, prenaient des photos. Les dix premières lignes en tout cas étaient merveilleuses à voir. Damny et ses compères ont été fabuleux jusqu’au bout. Punks, vivants, chaleureux, ce quatuor là je m’y engage croisera à nouveau mon chemin à l’avenir. Le live, ils connaissent et ils assurent. Merci au groupe et à la Maroquinerie.

Crédit Photo : Hamza Djenat

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