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The Vaccines – What did you expect from The Vaccines

On ne peut pas ne pas en parler. À quelques jours de la sortie très attendue du nouvel album des Strokes, voici que The Vaccines débarque avec un premier opus et nous en met plein la vue, et c’est peu de le dire. Un album addictif et sacrément bon ! Et pourtant, il y a quelques mois, nos 4 Londoniens n’étaient même pas connus, ils n’avaient ni site Internet ni MySpace (aujourd’hui c’est enfin chose faite !), et se contentaient de mettre des vidéos sur leurs pages YouTube et Facebook …

Oui, mais voilà, ils ont vite fait le buzz, forcément, et on n’en pouvait plus d’écouter 30 fois les mêmes 4 titres dévoilés sur le Web. Alors on s’est empressé de télécharger leur album ce lundi 14 mars. Et du coup, on comprend mieux pourquoi le NME leur a offert leur couverture et les présente comme LE groupe à suivre en 2011, on comprend mieux pourquoi ils sont nominés dans la catégorie Best New Band of 2011 des MTV Awards, et on comprend mieux qu’ils aient terminé troisième dans le classement de la BBC pour le Sound of 2011 !

The Vaccines, c’est du rock indie à mi-chemin entre les Strokes, Turbo Fruits, Beach Fossils, The Drums et Surfer Blood. Des morceaux courts, un son propre et des paroles simples, pour un résultat efficace. Pour répondre à leur question “What did you expect from The Vaccines”, on peut tout simplement leur dire que pour un premier disque, on n’en attendait pas mieux, et que justement on en redemande. Alors vite, un deuxième album ! ! !

Tracklisting :

Wreckin’ bar (ra ra ra) : une très bonne intro d’1m25, entraînante à souhait, bien comme il faut, ra ra ra !
If you wanna : de la batterie bien présente, une voix plus posée, et un refrain… jouissif ! Aucune faute pour le moment.
A lack of understanding : on est dans un registre différent que dans les deux premières chansons, avec une voix grave qui “traîne” en longueur, mais qui ne lasse pas, au contraire.
Blow it up : le coup de cœur ! Pour l’apprécier comme il faut, il faut d’abord l’écouter 2-3 fois, et ensuite, on est assurément contaminé. On est toujours dans la simplicité -efficace-, 2 couplets et un refrain se limitant à un envoûtant “Blow it up”, le tout durant 2m15 à peine, mais qu’est-ce que c’est bon !
Wetsuit : le seul bémol va à cette chanson, moins aboutie que les autres et plus difficile à accrocher.
Norgaard : le morceau se présente comme un interlude d’1m36 (et oui, on est toujours dans du court !) plein de peps, pile comme il faut pour se réveiller juste après “Wetsuit”.
Post break-up sex : si l’on ne devait en choisir qu’un, ce serait celui-là. LE titre incontournable, LE titre qu’on peut écouter en boucle sans se lasser et dont on finit par connaître par cœur le refrain : “Post break-up sex/That helps you forget your ex/What did you expect from post break-up sex” (et oui, cela ressemble étrangement au titre du dit-opus…)
Under your thumb : ça sent un peu le réchauffé, mais ça reste tout de même intéressant à écouter, avec un Justin Young qui pousse davantage sa voix dans les aigus.
All in white : un morceau qui diffère des autres par sa montée en puissance vers la troisième minute.
Wolf pack : c’est saisissant ! Ça y’est vous êtes “vaccinés”…
Family friend : l’album touche à sa fin, tout en douceur…
Somebody else’s child (dispo uniquement via iTunes) : juste du piano et la voix de Justin (quelque peu méconnaissable d’ailleurs). C’est beau et ça clore parfaitement l’album.

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