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The Dears – Degeneration Street

Cinquième album studio de The Dears, Degeneration Street est considéré pour beaucoup comme la dernière chance de convaincre un public déçu par leur deux dernières productions et lassé par l’incessant turnover qui avait finit par briser l’identité du groupe …

Faisant fit de leur querelles passées les canadiens ont resserré les rangs et la formations a réintégré deux de ces anciens membres. Sous la directions artistique de l’américain Tony Hoffe (Air, Beck, Belle & Sebastian …)  le groupe a retrouvé une énergie nouvelle et propose avec Degeneration Street, 14 nouveaux titres, de qualité inégale mais qui dans leur ensemble sont plutôt satisfaisants.

Ouvrant l’album sur un tube,  Murray Lightburn délaisse le temps d’un titre ses airs de crooneur pour laisser parler son côté lumineux. Omega Dog est un de ces morceaux qui entre et jamais ne sortent de nos cortex,  addictif au possible, il déborde d’une énergie qu’on ne leurs connaissait pas et qu’on apprécie déjà ! Moins inspiré, 5 Chords n’en est pas moins bien construit mais sera vite oublié à l’écoute de Blood dont la saturation à un petit quelque chose « à la manière de » Matthew Bellamy … Malheureusement il faudra attendre 6 morceaux pour retrouver cette nouvelle patte si plaisante avec Stick w Me Kid. Décidément le mélange entre la science avérée de Lightburn pour la composition de thèmes accrocheurs et une rythmique plus soutenue, a vraiment du bon. On espère alors que la suite nous donnera raison de faire preuve d’encore un peu de patience …

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2 réponses sur « The Dears – Degeneration Street »

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