Il est certains concerts où, disons le, on arrive en parfait inconnu sur l’artiste que l’on va chroniquer. C’est ce qui s’est passé jeudi dernier avec S Petit Nico. Alors oui, me direz vous, ce n’est pas très « pro », mais découvrir un artiste par un live procure un certain plaisir (si le dit artiste est bon bien sur).
19h30, arrivée devant le Café de la Danse, puis rentrée dans la salle (vers 20h15… Cherchez l’erreur) avec ouverture sur Sancho, chanteur/guitariste qui a la lourde tâche (en solo qui plus est) de chauffer la salle et le public. Pari gagné avec une ambiance intimiste mêlant une histoire, imitation et diction, le tout avec une bonne communication avec le public et bien sur tout en humour (sauf le slam bien sur, plus sérieux).
45 minutes plus tard, S Petit Nico arrive enfin sur scène, soulevant un tonnerre d’applaudissements (quelque « on t’aime » aussi de la part de ces dames). Puis c’est parti. Dans son concert, l’artiste montre ses nombreux talents de musicien, guitare et piano ne semblent avoir que peu de secrets pour lui (surtout au piano). Quand à sa voix et ses textes (assez sérieux tout de même), ils montrent ses multiples influences : du hip hop au jazz, en passant par une chanson française plus traditionnelle, S Petit Nico montre qu’il a une culture musicale riche, mais sans la moindre prétention élitiste (en témoigne l’ambiance familiale et la décontraction générale pendant tout le set).
L’artiste nous fait plonger dans un univers à la croisée des styles classiques et modernes, avec une contrebasse et une batterie plutôt rock, c’est vraiment une bonne surprise et une bouffée d’oxygène pour la scène musicale française.
A la sortie de concert comme celui ci on se dit que certains artistes gagnent à être connus.
Crédits photos : Maxime Balagny