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Rock en Seine 2009 – vu par Marie

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Bien qu’ADN Sound privilégie les petites structures propices à la découverte d’artistes émergents, je n’ai pu résister à l’envie d’aller faire un tour du côté de Saint-Cloud pour l’une des plus grosses machines de l’été, le festival Rock en Seine.

Le festival propose chaque année une concentration impressionnante des groupes les plus en vue sur la scène internationale. Oasis, Madness, Bloc Party, Passion Pit, Amy Macdonald, Vampire Weekend ou encore Keane étaient tous à l’affiche de la journée d’ouverture… mais l’annonce de la présence des mythiques frères Gallagher aurait seule suffit à me motiver à affronter la foule des festivaliers.

La chute de l’histoire, vous la connaissez. Après deux jours passés à crier « Pourquoiiiiiiii ? », à rester recroquevillée dans ma chambre en position fœtale et à psalmodier, des heures durant, les paroles « all the stars are fading away, just try not to worry you’ll see them some day », je sors enfin de ma torpeur pour revenir sur les deux prestations qui ont sauvé cette journée.

Tout d’abord, j’étais ravie de voir Passion Pit, groupe de rock-geek  dont le premier album Manners m’avait franchement emballé. Les new-yorkais sont accueillis avec un certain stoïcisme de la part de l’audience mais parviennent, au fil des morceaux electro-pop, à embarquer  le public sur les rythmes frénétiques des claviers. Les gens dansent et font les chœurs sur « Sleepyhead »ou « the Reeling », deux titres phares de l’album. Michael Angelakos et son tee-shirt jaune moutarde ne dégagent pas une aura cosmique mais la capacité du chanteur à tenir une voix suraiguë impressionne.

Ensuite Bloc Party sur la « moyenne » scène… C’était assez cool de voir le combo envoyer les titres survitaminés de Silent Alarm dont le cultissime « Banquet » devant un public conquis. Hélas les titres du second album sont plus faibles et même si le chanteur Kele donne de sa personne en allant au contact des premiers rangs à deux reprises, la recette devient vite lassante. Et il est difficile de faire abstraction des multiples casses-couilles inhérents au public des festivals qui nous cernent de part et d’autre.

Entendus de loin, le « Somewhere only we know » de Keane qui a fait frissonner la midinette que je suis et une partie du set de Vampire Weekend très apprécié des festivaliers dont le mélange pop/rock et rythmes afro a donné une douce saveur à la fin d’après-midi.

Merci à Christian (qui partage ma douleur) pour les photos de Passion Pit que je n’aurai pu prendre de ma faible hauteur !

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