Bienvenu au pays des rêves d’Adam Young a.k.a Owl City ! Insomniaque, il compose la nuit dans son sous-sol, et c’est productif : « Ocean eyes » est son troisième album, celui de la consécration dans son pays natal les Etats-Unis, mais, les féeries prennent maintenant une tournure mondiale! Le single « Fireflies » a été classé numéro un en Angleterre, et a laissé son empreinte dans plusieurs pays européen.
Pop électronique, il utilise principalement son clavier et son ordinateur pour travailler sur ses titres. Notre jeune homme a l’air de vivre dans une planète parallèle, tentons une incursion.
Les premières écoutes n’ont pas été évidentes, optimiste, douce, enjouée, la musique d’Owl City, me ramenait toujours à un univers de dessins animés type les Bisounours rose bombon. Quelques pépites tirent leur épingle du jeu ; « Hello Seattle », moins infantile, « The Saltwater Room », accompagné d’une jolie voix féminine (à la limite de la petite fille) et « Dental Care » à l’esprit brit-pop.
« Umbrella Beach », s’en est trop pour moi, mais il faut reconnaître à ce titre de la vivacité, de l’humour, et une bonne capacité à faire déhancher les foules ! Le choix de « Fireflies » comme single étendard me semblait au départ discutable, mais à force d’ingérer l’album, il est assez représentatif de sa musique, on ne décèle pas encore toute la fantaisie dont Owl City peut faire preuve à moins de visionner le clip (le chanteur joue sa musique dans une chambre de petit garçon, ce qui ne surprend qu’à moitié !).
Je ne suis pas particulièrement sensible à son univers, enfantin, coloré, le cocktail est trop sucré pour moi, mais il trouvera et a déjà trouvé un écho favorable, des morceaux qui font du bien au moral après tout, que demander de plus ?
Son concert du 26 février dernier a affiché complet, une séance de rattrapage le 11 mai à l’Elysée Montmartre est prévue, sur scène, il est accompagné de musicien(ne)s (cordes et clavier), lui-même jouant de la guitare, la formation semble évolutive!