Mirrors – Lights and Offerings

Mirrors sortent Lights and Offerings un premier album de 10 titres. C’est court, mais c’est pile ce qu’il faut. 50 minutes de bon son eighties qu’on en avait pas entendu depuis … longtemps !

Quatre garçons (qui ne semblent jamais sourire), à l’allure bien sage, aux costumes cintrés, aux cheveux plaqués brillants de gel, et des petits pas de danse très tendance dignes des Drums (plus ou moins énergétiques chez les uns, mais comparez ça et ça ou encore ça, à croire que ça devient à la mode, et en plus c’est contagieux…). Mais revenons-en à nos jeunes premiers, et admettons-le, cet album est des plus prometteurs. Bon certes, on est “un peu déçu”, car ils nous avaient envoyé du lourd avec leurs premiers clips. Mais soyons indulgents, comme le groupe le précise de partout, c’est “the debut album”, le tout tout premier donc, et forcément avec quelques “erreurs”. A l’écoute des premiers singles, on voyait déjà en eux les dignes descendants de Depeche Mode, New Order ou encore de Joy Division. Mais peut-être pas finalement, quoi que, ils s’en approchent ils s’en approchent… Et de toute façon, l’objectif (heureusement d’ailleurs !), c’est de ne pas être le Depeche Mode de 2011. Au contraire, Mirrors se démarque et se montre comme un groupe à part entière. Même si, beaucoup de critiques se l’accordent, on note aussi des “influences” de Franz Ferdinand et de Kraftwerk.

Un premier opus avec du synthé en veux-tu en voilà (ni trop, ni trop peu), sur fond de sonorités électro-pop avec une voix qui résonne et qui nous fait penser à certains moments (de tout petits moments) à du Robert Smith. Bref, un cocktail efficace pour des chansons enivrantes telles que Look At Me, Into The Heart ou encore Hide And Seek (le coup de cœur, la chanson à écouter en boucle !). Petit bémol, pour le prochain album (car on y pense déjà et on l’espère surtout), faudrait peut-être songer à faire des morceaux moins longs prenons pour exemple une intro de plus de 6 minutes avec Fear of Drowning et un final de plus de 10 minutes avec Secrets qui nous achève un peu… En tout cas, on attend avec impatience de les voir sur scène et de pouvoir s’agiter comme eux sur les rythmes du synthé !

Label : Discograph/Skint – Sortie : Mai 2011