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Interview – Pepper Island – Novembre 2010

Parce qu’on les aime vraiment bien et que c’était l’occasion de les revoir nous avons proposé à Ayélé et laurent de nous retrouver sur l’île du poivre, pas très loin de chez nous entre les puces de St Ouen et les Seychelles … le temps d’une petite interview !

Bonjour les amoureux, L’ile du poivre, c’est antant une affaire de couple que de musique, dans quel ordre tout cela est arrivé ?
Ayélé : Pepper Island c’est d’abord une histoire de musique et de là est né l’histoire de couple …
Laurent : Car il ne faut pas tout mélanger !
A : En fait nous nous sommes rencontré il y a plus de 10 ans dans un centre artistique, Laurent répétait avec un groupe et moi je venais là pour filmer, je venais avec une caméra car j’adorais l’endroit et je voulais faire un reportage. Je suis donc tombé sur Laurent et tout est partit de là.
L: Pour la petite histoire, ce centre artistique était en fait un hôpital en travaux sur plusieurs années, qui était donc vacant et utilisé par des artistes …  mais c’est aussi l’hôpital ou je suis né !

En parlant de naissance comment vous ai venu le nom de Pepper Island ?
L:
En fait ça vient d’un jeu dont j’ai oublié le nom …
A: C’est un sorte de cadavre exquis …
L: C’est ça, on a donc écrit des mots sur des petits papiers et on en a tiré quelque uns au hasard, il y a eu Pepper et aussi Island … ça nous a plus tout simplement !

Et du coup question piège, Quelle serrait la faune et la flore de votre domaine ? et puis vous la situriez où ?
A: Il semble qu’elle existe … au pluriel car ce serrait un atoll et elles ferraient partie du groupe des îles Amirante dans aux Seychelles … Mais pour nous ce serrait plutôt l’ile idéale, il y ferrait ni trop chaud ni trop froid, de l’ombre et de la verdure …
L: ça serrait où ? dans les puces à St Ouen sans doute ! car c’est là qu’on habite !

C’est donc une ile qui n’aime pas avoir les pieds dans l’eau !
A : il y a aussi qu’on aime beaucoup les iles, on a passé beaucoup de temps à l’île de beauté et c’est d’ailleurs là bas que nous avons écrit quelques unes des chansons de l’album …

Et le fait d’avoir découvert ce cuatro un beau jour, est-ce réellement l’élément déclencheur de la création de votre petit univers ?
A : oui tout à fait, cette rencontre avec ce petit instrument a été quelque chose de magique … je me baladais aux puces et je suis tombée sur cette petite guitare que j’ai d’abord trouvée très jolie, je l’ai ramenée chez moi, et je l’ai un peu ignoré jusqu’au moment ou j’ai commencer à gratter ses quatre cordes et j’ai trouvé que le son qui en sortait allait très bien avec ma voix …
L : il y a tout de même un petit détail, c’est que nous nous sommes un peu approprié cet instrument en modifiant l’accordage … ce qui lui confère un son rigolo avec des renversement d’accords très intéressants !

Ayélé, toi qui a fait une licence de lettre, pourquoi avoir privilégie l’Anglais au Français, pour être plus accessible à l’international ?
A : Non, je ne me suis pas dit … Ah tiens je vais faire mes textes en anglais par ce que c’est plus « accessible » … en réalité, j’ai choisi l’anglais par ce que j’aime cette langue et ses sonorités … j’ai essayé d’écrire quelques textes en français et j’ai trouvé que ça n’allait pas car il y avait tout de suite ce côté « étude de texte » … Pour moi c’est vraiment une tout autre démarche … L’anglais me permet d’user de métaphores mais aussi de prendre du recul, je suis quelqu’un de très pudique et l’anglais me donne l’occasion d’aborder des sujets que je n’aborderais pas en Français !

Le fait d’être en couple, influence t’il votre façon d’aborder la musique, comment se pas la vie sur l’île du poivre quand ça tourne au vinaigre ?
A : A vrai dire c’est comme pour tous les couples il y a des moments où il faut s’isoler …
L : Pour nous la musique fait partie intégrante de notre couple, on s’est rencontré grâce à la musique après tout … il y a la musique, il y a les enfants, la maison, tout est mélangé !
A : Je voudrais ajouter qu’il faut être organisé … il faut trouver son rythme dans tous les sens du terme et après c’est une aventure qui se fait à deux comme pour un groupe !

Il y a dans votre album, une jolie reprise de Blue Moon, pourquoi ce titre en particulier?
A : Une fois, nous sommes allés à la campagne et nous avons mis une vielle cassette et nous sommes tombés sur une reprise de Blue Moon par Ella fitzgerald, nous avons tellement aimé que nous avons sorti nos instruments et puis c’est venu tout seul … tout simplement !

Vous avez déjà cumulé un certain nombre de concert et même fait toutes les premières parties de De Palmas, comment réagit le public à votre musique ?
A : En général plutôt bien, même si nous sommes pas très agressifs dans notre approche de la communication les retours sont positifs et l’échange est agréable ! A ce propos, il y a un bon test, il nous est arrivé de jouer dans des galeries de photos …
L : oui un très bon test, car le public n’est pas là pour écouter de la musique mais pour admirer des œuvres … et de se retrouver à jouer dans des endroits comme ça, tu voix tout de suite si tu capte ou pas l’attention des gens … En général ça c’est bien passé.
A : Et si nous ne captons pas l’attention, ce n’est pas grave, ça fait partie des aléas de la vie d’artiste ! En parlant de métaphore, c’est un peu comme lorsque tu fais cuire un gâteau, il y a la cuisson mais aussi la manière dont il va refroidir …
L : Donc la on est plutôt Chaud Chaud Chaud …
A : Donc … c’est la façon dont tu laisse reposer les choses qui fait aussi la différence !

Et cette couleur musicale entre la pop et la surf-music, comment y êtes vous venu ?
L : Je dirais que cet album a été réalisé autours du cuatro et la couleur ensoleillé des titres vient de là … Et puis nous avons chacun nos influences et c’est le mélange de tout cela revu par les quatre cordes de ce petit instrument qui donne cette ambiance particulière …

Myspace Pepper Island

Chronique de l’album Popular

Pepper Island et Poney Express en Live à la Flèche D’or le 01 décembre 2010 à partir de 19H30 … plus d’info ICI

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