Je vous avais promis un épanchement d’hormones et de degrés centigrades, bon joueurs, les ptits gars de « In The Club » ont tout fait pour me donner raison. Ils ont trempé leur chemises, jusqu’à en décoller le vernis de leurs guitares … vous savez ce que ça coûte un vernis sur un Gibson … si ça c’est pas du don de soi !
En première partie, c’est à la détente que nous invite Marie Darling avec sa folk épurée. Simplement accompagnée de son ukulélé Alto, elle réussit le tour de force de faire assoir bon nombre d’entre nous à même le sol dans une ambiance à la voodoo child. C’est donc tout reposé du stress parisien, que nous pouvons accueillir les In The Club, pour 45 bonnes minutes de cuisson à thermostat 7.
D’ailleurs, les voilà qui arrivent en silence. A peines branchés, c’est Hervé qui donne le ton à coups
de grosse caisse. «Phoenix» est lâchée, on y gagne encore quelques degrés. Un petit « bonsoir, on est les In The Club », et c’est reparti sur les chapeaux de roue avec « K2005 ». On atteint le max de réactivité avec « She’s a man », et là une surprise nous attend avec une reprise inattendue de « If U Seek Amy» de la presque immaculée Britney Spears.
C’est sur les derniers accords de Funky Brewster que nous quittons les ITC, mais quelque chose me dit que ce n’est pas la dernière fois que nous les verrons brûler les planches …
