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Glasvegas – Glasvegas

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Le problème avec un buzz, c’est que l’attente nous rend forcement plus exigent, c’est le cas de Glavegas et de leur album éponyme.

Tout commence dans la bonne ville de Glasgow, ville écossaise, qui a vu naître nombre de légendes du rock telles que Malcolm & Angus Young ou encore Mark Knopfler. C’est donc dans ce lieux mythique, au passé si chargé que le groupe Glasvegas s’est formé en 2003 et c’est à la suite d’une série non négligeable de concerts qu’ils seront repérés  par Allan McGee,  le manager du label Creation qui n’en n’était pas à sa première trouvaille, vous savez, un petit  groupe sympa, ah mais si, les Oasis …

Dès lors la machine médiatique est en route et après que la presse (en particulier le magazine NME), nous ait soutenu mordicus que cet album ferait office de référence en tant que meilleur nouveau groupe britannique, au point de faire peur à Metallica, qui auraient mis à disposition leur album deux jour avant la date prévue, (histoire de ne pas se voir griller la première place dans les Charts anglais), nous nous attendions à une bombe, mais qui de l’avis général de la rédaction nous a plutôt fait l’effet d’un pétard mouillé !

Hors contexte j’aurais  pu faire preuve d’indulgence car il ya de bonnes idées  dans cette galette, pour preuve, le single « Geraldine » tiens vraiment la route et justifie sans problème le succès anglais qu’il a rencontré. Seulement voilà, l’écoute du reste de l’album est fastidieuse pour une oreille non exercée car  l’ensemble des morceaux fonctionne autour du même procédé de composition à savoir, une batterie lourde, un peu trop systématique, une basse qui suit son amie batterie et qui se retrouve reléguée à une fonction plus que rythmique et une guitare qui assoie la mélodie comme on joue d’une mandoline (de rapides petits aller-retour sur une même corde ou sur un accord pour donner plus de substance), ce en suivant gentiment le tempo. Quant à la voix, je me veux objectif et je me dois de vous dire que je ne suis pas ce qu’on appelle un amateur de Britpop, en témoigne ce regain d’intérêt que j’ai eu pour Damon Albarn a partir du moment où il a abordé le projet Gorillaz et par la même abandonné cette façon poussive de chanter propre au rock anglais des années 90. Donc en ce qui concerne la voix je pense que les amateurs de Britpop et de Coldwave s’y retrouveront pour les autres c’est affaire de feeling.

En guise de conclusion et malgré la déception due en grande partie à l’effet  big buzz, je pense que cet album pourra trouver une place justifiée dans la discothèque des fans d’oasis, de Blur ou encore de Stéréophonics. Les autres ne comprendront pas ce qui a pu provoquer autant d’émoi de la part de la presse mondiale et risquent de se sentir floués par cet album qui sent pourtant bon la scène des années 90 mais qui n’annonçait pas la bonne couleur.

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