A l’occasion du lancement de la 12e édition du festival « Les Femmes S’en Mêlent« , nous avons eu l’occasion d’assister au concert privé de Frida Hyvönen, dont la formation (piano, basse batterie) s’est prêtée à merveille à l’acoustique du lieu …
Il y a des conditions plus favorables que d’autres pour découvrir un artiste, l’auditorium du centre Culturel Suédois est une petite salle d’à peine 100 places assises qui possède en effet une très bonne acoustique et permet d’approcher un artiste sous un autre angle, un peu comme dans un salon …
Pour en revenir à Frida, c’est une auteur-compositeur-interprète suédoise qui après deux albums couronnées de succès a acquit une certaine reconnaissance dans son pays et qui multiplie les concerts dans le monde. Son univers est construit sur une pop souriante qui rappelle l’euphorie des années 80/90, la musique de Cindy Lauper et parfois même celle de Beverly Craven à la grande époque de Promise me.
En ce qui concerne sa prestation scénique d’hier soir, si son approche des morceaux était assez fidèle au ton des deux albums, la spontanéité du live en plus, nous ne nous attendions pas par contre, à cette atmosphère un peu loufoque installée par ces trois demoiselles en costume noir et doré ! Frida en Marylin (ou Madona … c’est une question de point de vue), s’évertuait à instaurer un contact avec le public de cette petite salle, en faisant même l’effort de parler dans un français hésitant et forcément très charmant …
Ajouter à cela un petit numéro de claquette de la batteuse qui devait se lasser de ses baguettes et des parties aux violoncelle jouées par la bassiste apportant une vraie substance à l’ensemble et vous obtiendrez une très bonne soirée sous le regard bienveillant de nos amis les suédois !
