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Cabadzi – Digère et Recrache

Cabadzi , Digère et Recrache … La première fois que j’ai entendu ce nom là c’était pour cette chronique. Je vous avoue aujourd’hui que j’étais sceptique. Du rap-slam-electro par un groupe militant le tout emballé par un ruban de rébellion.

Comment  dire… J’ai adoré. Une pure merveille, un bijou. Et le bonus gagnant c’est que ce  quatorze titre contient une perle. Une perle ?  C’est ce que j’appelle un ovni, une chanson venu d’ailleurs, belle, émouvante. Il faut la mériter puisque c’est la chanson qui clôt l’album éponyme : Digère et Recrache.

D’un point de vue musical j’ai cru entendre un vent de Damien Saez … Un engagement certain mais poétique, torturé, venant du cœur. Une sincérité évidente que l’on ne peut renier. Quelle découverte, un album et un groupe détonnant, qui repoussent les frontières de la simple chanson française. Comme quoi il est possible de chanter et de raconter (condamner ?) des choses avec talent et une brutalité maitrisée. Notons au passage que les instrumentalisations sont parfaites, entrainantes mais n’empiètent  aucunement sur le chant et la puissance émotive dégagée.

J’avoue être un peu à court d’argument pour défendre cet album. C’était une expérience personnelle renversante, et bouleversante. J’ai peur d’être bien peu objectif durant la fin de cette critique. Je ne peux vous conseiller qu’une chose c’est d’écouter « Digère et Recrache » le plus vite possible, s’asseoir confortablement et se préparer psychologiquement à recevoir sa gifle (en l’occurrence c’est même sacré taquet qui va vous tomber sur coin de la joue).

Merci Cadadzi, rideau.

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