Catégories
Chroniques

Budam – Stories of Devils, Angels, Lovers and Murderer

Budam-StoriesofDevilsAngelsLoversandMurderer

Budam est un voyageur, natif des îles Féroé, avide de culture et d’ailleurs, sa musique a pris la couleur des bars où il a fait escale. « Stories of Devils, Angels, Lovers and Murderer« , sont quelques chansons à boire sur fond de jazz.

Ce sont les épreuves qui forgent le caractère, la preuve en est, je ne suis pas sur que la musique de Bùi Dam eu été la même s’il n’avait pas eu cet accident au poignet, remettant subitement en question sa carrière de guitariste de jazz. Peut être n’eût-il pas autant voyagé … peut être n’eût-il pas visité les mêmes lieux … Toujours est-il que c’est un artistes à fleur de peau, excessif comme le sont tous les artistes de cette trempe.

Sa musique est un mélange de spleen et d’énergie servi par une voix chaude et éraillée, un peu braillarde. Une façon de chanter qui rappelle parfois l’univers d’Arno, dans cette même approche dramatique du texte. Et puis il y a aussi un peu de Joe cooker … et ça c’est dur de passer à côté !

Musicalement Il n’est pas évident de situer toutes les influences qui ont façonné le personnage. Il y a de la soul sous la crasse et la bière de « Clap Hands » et quand on y était presque, je veux dire, assis dans un vieux café jazz, il nous sors un violon des Balkans de dessous les cuivres … Une petite polka pour la 5 sur « The funéral« .Le titre « Do That Thing » se nappe d’une partition jazzy qui nous replonge dans les années 30 quand « Da Da Dey Da Dey » nous embarque au Texas, avec tout le matos sur le dos, steel-guitare et cœurs à la tierce y compris.

Plus qu’un album, une histoire de marin qui sent la niole et les vrais sentiments.Stories of Devils, Angels, Lovers and Murderer serra peut être un peu trop théatral pour certains mais ce qui est sur c’est ce n’est pas de la musique de supermarché !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *